Ramatís
vie la fin d’une discussion violente que ses propriétaires engageaient.
D’autres faits, comme une querelle entre enfants, prenaient une
telle proportion dramatique, qu’ils mobilisaient les parents dans
un échange d’imprécations et d’insultes pour la défense des tradi-
tions et des préconcepts de la famille. A la ressemblance de ce qui
arrive aujourd’hui dans les cours, quelques fois pour des motifs sans
importance mais qui finissent dans une violente bagarre.
Heureusement, Joseph, homme cependant sévère et intransi-
geant, savait adoucir ces tempêtes émotives, alliant la douceur de
Marie pour surpasser les intrigues dangereuses. Bien qu’il s’agît
d’une famille nombreuse, ce foyer pauvre, mais honnête, maintint le
climat psychique adéquat à l’éclosion des forces spirituelles de l’En-
fant-Lumière. Ceci évita la perte de temps et un quelconque détour
dans la marche messianique du Maître Aimant.
Alors que Joseph paraissait comme un cheval vigoureux, de
voile protecteur ou Jésus pouvait croître tranquille, Marie quant à elle
était le santal parfumant la pièce de la médisance, de l’intrigue et la
mesquinerie humaine, qui quelques fois tentaient de blesser le foyer.
QUESTION: Naturellement, la passivité maternelle de Marie n’a pas uni-
quement aidé Jésus à croître émancipé par ses propres idées, comme aussi à se défaire
plus tôt des liens affectifs et de sentimentalismes de la parenté du monde. N’est-ce pas
ainsi?
RAMATÍS — Réellement il avait été établi dans l’Espace,
parmi les participants les plus intimes de la mission de Jésus,
qu’il devrait réveiller ses propres forces spirituelles et sentiments
angéliques dans la chair, libre de quelconque influence éducative
étrangère. Cependant, lui serait conféré un environnement familier
pacifique, compréhensif et sûr pour ne pas perturber son enfance.
En face de la contexture spirituelle supérieure de Jésus, les apôtres et
les coopérateurs de son œuvre messianique étaient bien incapables
de lui tracer les meilleures directives qu’il avait déjà planifiées à
l’intérieur de son âme. Pour cela il se dispensa, de quelque méthode
disciplinaire ou de guide humain, qui aurait dû l’orienter dans le
monde durant les 33 années de sa vie physique. Ses Anges Tutélaires
l’ont toujours dévié de quelconque engagement ou gloriole profane,
bien que dignes et méritoires, mais capables de le lier aux préoccu-
pations rendant esclave à la vie humaine.
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