Jésus, le Sublime Pèlegrin
commun à toute l’humanité; son temps précieux ne pourrait pas
être perdu dans la culture des qualités artistiques, scientifiques
ou dans des abstractions philosophiques du monde profane. Son
œuvre serait alors préjudiciée, au cas où ses parents auraient tenté
de lui imposer des desseins professionnels qui auraient altéré les
objectifs fondamentaux de sa mission. Jésus aurait besoin de croître
pleinement libre et de développer ses forces spirituelles de façon
spontanée, afin de structurer son idéal messianique sans aucune
déformation, détour ou caprice du monde.
Jésus était un esprit de graduation angélique, distinct de tous
ses contemporains; et son autorité spirituelle lui donnait le droit de
s’opposer à sa propre famille, dès lors qu’il craignait de l’éloigner
de son engagement messianique. C’est donc la raison pour laquelle,
la Haute Spiritualité préféra l’esprit docile et passif de Marie pour
la mission sublime d’être mère du Messie, de le protéger dans son
enfance et ne pas perturber la mission d’amplitude collective.
QUESTION: Comment pourrions-nous comprendre cette condition passive de
Marie de ne pas interférer dans la formation psychologique de Jésus durant son en-
fance, étant sa génitrice?
RAMATÍS — Marie était tout cœur et peu intellect; un être
affectueux, dont le sentiment se développera jusqu’à la plénitude
angélique. Cependant, elle aura encore besoin d’éduquer l’esprit
dans des incarnations futures pour compléter le binôme “Rai-
son-sentiment”, qui libère définitivement l’âme du cycle des incar-
nations humaines En autres et indépendamment de participer au
programme messianique de Jésus, elle résolut aussi d’accueillir sous
son amour maternel quelques âmes qui se lièrent dans le passé, afin
de l’aider à améliorer son patron spirituel.
A l’exception de Jésus qui était un missionnaire élu, les autres
enfants de Joseph et de Marie étaient des esprits compromis par
de mutuelles responsabilités karmiques du passé, dont l’existence
en commun servit pour réduire leurs obligations spirituelles réci-
proques.
Marie était un esprit aimant, doux et patient, complètement
libéré du personnalisme des âmes primaires et sans devenir esclave
à l’ancestralité de la chair. Elle possédait des vertus sublimes prove-
nant de son degré spirituel élevé. Elle accomplit ses devoirs domes-
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