Jésus, le Sublime Pèlegrin 

les phénomènes principaux de la Nature, comme la tempête, la 

pluie, le vent, la mer, le Soleil. Ensuite, évoluèrent pour la figure 

des multiples petits dieux de culte païen. Mais plus tard, les petites 

divinités se fondirent, convergeant vers une idée unitaire de Dieu. 

En Inde l’on honorait Brahma, Osiris en Egypte, et Jupiter en 

Olympie; alors que les druides dans leur culte de la nature, culti-

vaient aussi une seule unité. Moïse exprima en Jéhovah l’unité de 

Dieu, bien qu’il le fit suffisamment humanisé et de tempérament, 

car tous les sentiments et toutes les émotions des hébreux, dans le 

culte religieux, se fondaient dans les propres activités du monde 

profane. Avec l’apparition de Jésus, la même idée unitaire de Dieu 

évolua alors pour un Père surabondant d’Amour et de Sagesse, qui 

pontifiait au-dessus des animosités humaines, bien que les hommes, 

cependant, le considèrent toujours comme un donateur de “grâces” 

pour leurs sympathisants et un juge inexorable pour leurs contraires.

De tels archétypes s’expriment en accord avec la psychologie, le 

sentiment et la culture de chaque peuple. Osiris, en Egypte, inspira 

le culte de la Mort, alors que Brahma, en Inde, recevait les hom-

mages fabuleux comme la première de la Trinité divine du crédo 

hindou. Mais il y avait aussi Moloch exigeant le sacrifice des tendres 

enfants et finalement Jéhovah, chez les hébreux, glorifié par les 

sacrifices d’animaux et d’oiseaux, en dehors des précieux présents 

de ses dévots. Plus tard, le Catholicisme définit l’idée du Créateur 

dans la figure d’un vieux monsieur, à barbe blanche, responsable 

de la création du monde en six jours, pontifiant des cieux derrière 

les nuages, mais encore, sensible aux offrandes comme les bougies, 

l’encens, les reliques et aides auxiliaires pour la manutention du 

service divin dans le monde terrien. Actuellement, la doctrine spi-

rite enseigne que: “Dieu est l’Intelligence Suprême, cause première 

de toutes les choses”, décentralisant la Divinité de l’anthropomor-

phisme, pour être entendue comme animant tous les événements 

de la Vie.

Il n’y a aucun doute; elle est déjà bien grande la différence 

entre la conception spirite et les dieux mythologiques qui prési-

daient les phénomènes de la Nature ou s’immisçaient dans la vie de 

leurs dévoués.

Cependant, il existe encore une diversité de la propre formule 

spirite en comparaison avec d’autres explications initiatiques de 

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