Jésus, le Sublime Pèlegrin
par une exagération intellective, causant de sérieux préjudices à
leur prochain. Machiavéliques, cruels ou astucieux, ils renièrent la
rectification spirituelle spontanée et s’opposèrent véhément contre
toutes les directives de rédemption qui leur furent offertes où leurs
exigeaient le renoncement, le pardon, et la pratique d’aimer son
prochain enseignés par le Christ Jésus. Ils sont obstinés, subtiles,
téméraires, mais profondément égoïstes, jamais ils ne céderont dans
leur orgueil et ils se refusent à adhérer à quelque principe christique
du monde angélique. Leur concept radical et obstiné est le suivant:
“le monde matériel appartient aux hommes et le Ciel aux anges”.
Donc ils tombent de leurs positions prestigieuses et se perdent dans
le despotisme, car si la raison leur donne la mesure exacte du monde
des formes, malheureusement ceci leur annihile le sens intuitif de
la réalité spirituelle. Les “anges déchus” sont des esprits rebelles à
n’importe quelle insinuation rédemptrice qui blesse leur orgueil ou
affaiblit leur personnalité humaine.
Lorsque les incarnés mobilisent leur talent hors du commun
pour démolir les institutions et les mouvements qui exhalent les
vertus de l’âme et fortifient le commandement angélique, lorsque
les désincarnés, se lient à n’importe quelle entreprise inférieure du
monde astral, dès qu’ils ont pour objectif de combattre les hôtes
du Christ, alors ils s’avilissent par l’obstination furieuse contre les
pouvoirs angéliques et s’endurcissent dans les sentiments, se récu-
sant à accepter le procédé karmique rédempteur au travers de la
souffrance ou de l’humilité. En vérité, ils ont honte d’adhérer à la
douceur, à la tolérance, et à l’amour prêché par Jésus.
Mais après être exilés vers les orbes inférieurs ou soumis au tra-
ditionalisme sélectif de la “fin des temps” ou du “Jugement final”,
ces “anges” déchus finissent par céder dans leur structure person-
nelle orgueilleuse, soit affaiblis par les vices incontrôlables, comme
démantelés par les passions dévastatrices. La muraille granitique
de leur vanité et de leur orgueil détruite, surgit alors la brillance de
leur lumière angélique qui palpite à l’intérieur de toute créature.
Sans aucun doute, cette émigration des anges déchus ou des esprits
rebelles, d’un orbe supérieur, vers un orbe inférieur, évite le danger
de la saturation satanique dans l’environnement astralin des huma-
nités, parce que la charge nocive éloignée fait se détacher de la vie
supérieure, tout comme les fleurs repoussent plus vives et belles dans
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