Jésus, le Sublime Pèlegrin
reux, les gangrenés, devraient être autant de missionnaires glorieux
et élus pour le sauvetage de l’humanité. Les hôpitaux bénéficieraient
de la renommée des temples et de quantité de personnes ayant
reçues l’extrême onction avec les huiles sacrées de Dieu, seraient
capables de sauver l’humanité en y dédiant leurs douleurs et leurs
gémissements lancinants. Des milliers d’hommes ont déjà souffert
dans des tourments plus atroces que les douleurs physiques suppor-
tées par Jésus dans ce terrible vendredi, et pour autant, n’ont pas été
consacrés comme sauveurs de l’humanité.
QUESTION: Alors, dans ce cas, la plus grande souffrance de Jésus a consisté
dans sa douleur morale devant l’ingratitude de notre humanité. N’est-ce pas ainsi?
RAMATÍS — Jésus comme sage et psychologue sidéral, com-
prit parfaitement la nature psychique de votre humanité, car les
péchés des hommes étaient le fruit de leur immaturité spirituelle.
Il n’a jamais souffert par les insultes, moqueries ou par les ingra-
titudes et les cruautés humaines, reconnaissant chez les créatures
terriennes plus d’ignorance et moins de méchanceté. Cependant les
professeurs se sentent offensés par les stupidités et les moqueries des
petits qui fréquentent les jardins de l’enfance, considérant injures ou
crimes ce qui est encore propre à l’irresponsabilité infantile!
La piété et l’amour sublimes de Jésus le firent plus souffrir de
par les mépris des hommes à promouvoir leur propre félicité, que
par leur ingratitude envers lui. Son véritable sacrifice ainsi que
souffrance auront été les déroulements de la pénible et indescrip-
tible opération millénaire durant sa descente spirituelle vibratoire,
pour ajuster son psychisme angélique à la fréquence matérielle de
l’homme terrien. La Loi exige la réduction vibratoire tant bien
même pour les esprits les moins habilités dans l’Espace, dont l’in-
carnation terrienne, certaines fois, se présente très difficile dans cet
effort pour se lier à la chair. Mais, Jésus, donc, esprit de fréquence
sidérale vibratoire d’une longue distance de la matière, par amour
pour l’humanité, n’hésita pas à supporter les terribles pressions
magnétiques des plans inférieurs qu’il dût traverser graduellement
en direction de la croûte terrestre.
Avez-vous déjà pensé à la souffrance d’un condor abandonnant
l’atmosphère pure des Andes et descendant des hauts pics jusqu’à
s’opprimer là en bas, dans la poussière ou dans la boue, s’engluant
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