Jésus, le Sublime Pèlegrin 

uniquement prêchait l’amour et la paix. Mais l’attroupement de mer-

cenaires contractés par le Sanhédrin et stimulés par les acolytes de 

Caïphe, empêchait de façon proposée une quelconque manifestation 

de sympathie au prisonnier Jésus, qui n’avait pas perdu l’estime de son 

peuple. Mais, il ne fut pas humilié par les légionnaires du gouverneur, 

comme le dit Mathieu (27:27) cependant il souffrit toutes sortes de 

moqueries, d’insultes, de provocations et de mauvais traitements.

Ceci arriva de la part d’un groupe infime, de quelques serfs 

et esclaves de la maisonnée de Pilate (car pour être l’heure du 

repas), qui reposaient là et étaient partisans de tels engagements 

sarcastiques. Malheureusement, la majorité se composait d’hébreux 

mercenaires, depuis des apatrides qui cherchaient le prestige devant 

leurs propres propriétaires ou responsables, alors qu’ils exultaient 

vilement sur leurs propres patriciens. Quelqu’un pris un morceau 

de pan rouge qui là servaient aux soldats romains, pour jouer aux 

dés et le mis sur les épaules de Jésus, alors qu’un autre lui mit 

une cane entre les mains en guise de spectre royal. Non satisfaits, 

encore, ils arrachèrent un sarment de pieds de vigne adjacente et 

formèrent une couronne, cependant, sans épine qu’ils posèrent 

sur la tête du Maitre. Ils se divertirent durant quelques moments 

croisant le devant du rabbi, faisant des compliments cérémonieux 

et des politesses obséquieuses l’ovationnant comme roi. Un des plus 

sarcastiques lui tira la barbe, l’obligeant quelques fois à répondre 

quelques fois par la tête en réponse aux suppliques moqueuses. Les 

légionnaires romains, postés près de là, riaient sans doute, peut-être 

suggérant quelque espièglerie, mais aucun d’eux ne participa aux 

scènes grotesques, choses qui à votre siècle arrivent à de nombreuses 

innocentes victimes de similaires chasseurs ignobles? Quelques 

temps après les hommes et les femmes, auteurs de cette malheu-

reuse démonstration disparurent pour répondre à leurs obligations, 

alors que Jésus restait à méditer sur l’opprobre de recevoir les pires 

affronts et cruautés de la part de ses propres patriciens, au lieu de 

les souffrir uniquement de ses adversaires. Mais une fois de plus est 

prouvée la phrase/ être plus royaliste que le roi.

QUESTION: Qu’arriva-t-il à Jésus, après les scènes humiliantes pratiquées 

par les serfs, esclaves et des créatures de la cours de Pilate?

RAMATÍS: - Il était quasiment midi; le soleil était déjà haut 

407