Ramatís
le fanatisme des juifs, car lorsqu’il ne riait pas des intrigues et des
afflictions de croyance infantile, il finissait par les menacer un jour
de pénétrer dans le Temple dans un défit injurieux. Il est certain
que les juifs ne cachaient pas leur mépris pour le “magnanime et
Suprême Tibère, Empereur de Rome”, dont la provocation était
faite au travers de son propre proconsul, si orgueilleux.
Par conséquent, Jésus de Nazareth, n’était pas uniquement un
chef rebelle mais il méritait aussi la flagellation comme la cruci-
fixion, bien qu’il fut allié dans sa résistance contre l’astucieux clergé.
Il est bien évident que si Ponce Pilate avait reconnu l’innocence de
Jésus et avait été un ami sincère, pour le moins il l’aurait libéré de
la flagellation et lui aurait recommandé la “boisson de la mort”,
[1]
et ensuite la crucifixion.
[1]La “boisson de la mort”, était uniquement administrée par autorisation supérieure à certains
condamnés à la crucifixion, qui alors jouissaient de quelque considération de la part des romains,
ou avaient des amis influents qui pouvaient intervenir pour ce recours de mort compatissante. Il
s’agissait d’un vin aigre, d’une résine et d’une certaine substance extraite d’un carduus vénéneux
de l’Inde, qui rendait liquide, le condamné, à l’intérieur du corps, une ou deux heures après la
crucifixion, le libérant des souffrances atroces, qui pouvaient se prolonger jours et nuits.
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