Jésus, le Sublime Pèlegrin
contre les astucieux renards du temple, comme ainsi il les désignait,
et perdait la direction à chaque fois qu’ils insistaient afin de lui
imposer des conditions ou des apparences.
QUESTION: Que pourriez-vous dire du jugement de Jésus par Pilate?
RAMATÍS: - Ponce Pilate se dirigea à l’officier de justice chef
du Sanhédrin, qui conduisit Jésus jusqu’à la plateforme, lequel avait
un rôle de narrateur et en même temps de promoteur, habilement
instruit par Hanan, et Caïphe et il l’interrogea de la façon suivante:
-Pourquoi cet homme a-t-il été jugé par le Sanhédrin?
L’agent religieux lui remis la pièce accusatrice, informant sans
cacher son arrogance;
-Jésus de Nazareth, rabbi galiléen, a été considéré coupable à
l’unanimité par la petite cour des juges du Sanhédrin, mais ne pos-
sède aucun témoignage en sa faveur, ce qui empêche de justifier le
recours d’appel; aussi, il ne peut être discuté par le Grand Conseil,
alors que la faute de sa condamnation a été votée unanimement.
-Pilate fixa durement l’émissaire du Prêtre Suprême de Jérusa-
lem, qui ne cligna pas d’un œil sous le regard inquisiteur. Ensuite il
lut la pièce accusatrice qui disait ainsi:
“Jésus de Nazareth, rabbi galiléen, séducteur, ennemi de la Loi,
faux roi d’Israël, hérétique Fils de Dieu, Messie imposteur, explo-
rateur des veuves et des orphelins, fascinateurs des jeunes femmes,
agitateur et déprédateur du Temple, profane des oboles et ennemi
des dévotions, ainsi jugé unanimement coupable par cette cour de
juges réunie en urgence”.
-Quelle fut la sentence prononcée par le Tribunal Sacré, -
demanda Pilate, bien qu’il ait été informé le jour antérieur de toutes
les accusations contre Jésus, inclusivement quant à la délation de
Judas, qui réellement le convaincra des intentions subversives du
mouvement chrétien.
-Conformément à la Loi du Tribunal sacré, uniquement
aujourd’hui, ce soir, le coupable pourra être jugé, déclara l’agent de
Caïphe. Et sur un ton de profonde emphase, il exclama:
-Mais Jésus de Nazareth, ne blessa pas uniquement le pouvoir
divin, mais il compromit l’ordre public. Il a déjà été jugé par le droit
sacré, qui est au-dessus des compétitions humaines, mais mainte-
nant se trouve devant le juge représentatif de “Empereur Tibère”,
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