Ramatís

vant, sans aucun doute, il serait devant Pilate pour être jugé comme 

séditieux contre les pouvoirs publics. Son destin était scellé; il serait 

lapidé par les juifs ou crucifié par les romains!

QUESTION: Que se passa-t-il avec le vendredi?

RAMATÍS: - Le matin du vendredi très tôt, le chef des sbires 

du Prêtre Suprême demanda à retirer Jésus de l’édifice de ségréga-

tion publique, une pièce devant la maison où il avait été jugé. Ils 

lui attachèrent les mains et l’emmenèrent prestement en présence 

du Procurateur Romain. Presque tous les apôtres avaient disparu 

et craignaient de s’approcher de la prison hébraïque, où il avait 

été retenu. Cependant, Marc, Thomas, Jacques et l’oncle de Jésus, 

lorsqu’ils furent interrogés par les sbires du Sanhédrin, jamais ne 

nièrent leurs conditions de disciples. Ils l’accompagnèrent à dis-

tance, sérieusement préoccupés par ce qui allait lui arriver.

Cependant, le motif réel qui porta Jésus à mort a été de nature 

religieuse, en dehors d’avoir été jugé par le Tribunal sacré du San-

hédrin, la vérité est que le Prêtre Suprême choisit des preuves et du 

matériel suffisant pour le rendre coupable sous les lois romaines et 

ainsi le crucifier pour crime d’Etat. La lapidation ou le sacrifice sur le 

bûcher était des procédés de punition à ceux qui se rebellaient contre 

la Loi mosaïste. Mais la croix était un supplice romain destiné à punir 

les esclaves, les rebelles, les criminels, les voleurs ou les conspirateurs, 

ou bien encore ceux qui lançaient l’ignominie sur une victime. Le 

Sanhédrin pouvait appliquer la sentence de la lapidation et ensuite 

réussir à avoir la confirmation du Prétoire de Rome pour l’exécuter; 

mais les procurateurs romains, en général, fermaient les yeux sur ces 

questions religieuses des juifs, les laissant quelque peu libres pour agir 

conformément à leur loi. C’était un sujet particulier et Rome tirait 

toujours bénéfice, en ignorant la mort d’un juif de plus.

Cependant, quelque temps plus tard, après la mort de Jésus, 

Stéphane fut lapidé, un de ses fidèles compagnons, qui était sous 

la protection de Paul de Tarse; et ceci fut fait sans aucune consul-

tation aux autorités romaines. Cependant, il n’y avait pas de para-

doxe de lapider les femmes adultères dans la rue, ce qui se faisait 

immédiatement et sans autorisations des romains? Mais Hanan, le 

véritable mentor de la tragédie du Golgotha, âme vile et vindicative, 

démontra à Caïphe que Jésus, rabbi de Galilée, était un fascinateur 

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