Ramatís
perdre le contrôle émotif devant cette inquisition amène en surface,
mais finement épineuse dans sa profondeur. Alors il fut convié à dire
tout ce qu’il savait sur Jésus, depuis le commencement de ses pré-
dications en Galilée, son influence sur le peuple, le contact avec les
païens, la marche sur Jérusalem, la prétendue tentative de dépréda-
tions au Temple, et principalement l’extension de l’animosité contre
le sacerdoce hiérosolomytain.
Ensuite, Hanan, offrit les moyens à Juda de sortir de Judée, lui
fournissant les provisions et une petite fortune, le protégeant jusqu’à
la frontière de l’Egypte, afin qu’il satisfasse toutes les recherches et
signe cette investigation de routine. Au commencement, le malheu-
reux apôtre refusa et s’abstint de quelque réponse qui aurait pu
compromettre Jésus, mais c’était un tempérament incontrôlable,
pusillanime et de peu de résistance morale. Pris de tous les côtés
et sous le tourbillon des questions captieuses des membres de la
famille de Hanan, il fut pris dans des contradictions dangereuses, et
se trahissant chaque fois plus devant ces hommes sages et experts,
astucieux et implacables dans leurs desseins, Judas perdit facilement
du terrain. Finalement paralysé par la menace immédiate de la lapi-
dation, comme profanateur et parjure, il se donna, car il avait déjà
fourni des donnés compromettantes, bien que fausses, et signé une
confession où la fausseté et l’infamie forgées par ces hommes vindi-
catifs se transformaient en une pièce accusatrice, mais efficace pour
éliminer le généreux rabbi de Galilée. La confession de Juda, plus
tard, impressionna et convainquit profondément les juges du San-
hédrin et causa un impact au propre Ponce Pilate. Ensuite le prêtre
Suprême envoya un officier de justice remettre à Juda une bourse
d’argent captieusement offerte comme présent pour le “témoi-
gnage” de libre et spontanée vérité, rendant justice au Sanhédrin.
Juda, pâle, les yeux fébriles et terriblement angoissé par les
accusations qui déjà s’avivaient dans sa propre conscience, regar-
da ces créatures astucieuses, qui le fixèrent de façon méprisable
pour sa délation. Il était quasi inconscient de ce qu’il faisait, prit la
bourse d’argent, dans un geste halluciné et dans un cri affligeant
de la propre âme, il la jeta avec horreur aux pieds du sbire, fuyant
follement parmi les fameux rideaux de velours du salon de Caïphe.
C’est la preuve évidente que Juda ne prémédita pas sa trahison
envers Jésus, ayant été victime des circonstances adverses créées
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