Ramatís
par le Soleil caressant. Parmi les fleurs magnifiques et les carrés
des espèces exotiques et odorantes, Jésus se reposa de ses derniers
jours du monde, se préparant pour la fin tragique et messianique de
son œuvre, comme l’au revoir à la propre nature qu’il aimait tant.
Le Seigneur, lui concéda le désir de graver sur sa rétine spirituelle,
et avant la crucifixion, les contours familiers des montagnes, des
chemins et des lacs, qui lui servaient de tribune pour la prêche de
l’Evangile et de la rédemption humaine.
QUESTION: Comment se succédèrent les derniers jours de Jésus dans le jardin
des Oliviers? Quelles sont les similitudes avec les narrations des évangélistes?
RAMATÍS: Le jeudi, Jésus bénéficia de la présence de
quelques amis fidèles, qui le visitèrent appréhensifs et contrits par ce
qu’il pourrait lui arriver de grave, car les nouvelles de la cité étaient
désagréables. Parmi eux, vinrent Simon de Béthanie et son parent
Eléazar, messagers fraternels de Marie Sarah, Marie Madeleine,
Véronique, Jeanne, Salomé et d’autres femmes qui désiraient le
visiter dans son lieu de repos à Gethsémani, anxieuses pour calmer
leurs cœurs affligés, devant les foules effrayantes. Le Maître deman-
da alors à Simon d’expliquer qu’il s’était retiré de tout contact, très
émotif et sentimental, car il se sentait affaiblit dans ses forces psy-
chiques et se préparait pour les événements futurs.
Simon chercha à l’encourager avec des arguments optimistes,
mais Jésus insista disant que son heure était arrivée, car brièvement,
il serait amené devant le tribunal de la justice du monde pour don-
ner le témoignage de sa vie et la confirmation de son œuvre pour
le sauvetage de l’humanité. Il recommanda ses souvenirs à Marthe,
fidèle et chère compagne qui se trouvait gravement malade en
Béthanie; il prit congé de tous ses amis par l’intermédiaire de Simon
et prédit une heureuse rencontre pour plus tard dans le royaume
de Dieu. Simon avait les yeux remplis de larmes regardant Jésus
avec une tendresse douloureuse, car il buvait ses gestes et paroles.
C’était une créature de cœur magnanime et de condition spirituelle
élevée, certain qu’il prenait congé pour toujours de son bienfaiteur
et généreux ami.
Jésus ne voulut pas prolonger cette rencontre douce et repen-
tante. Il enlaça affectueusement Simon et Eléazar, et ils se mirent en
marche en direction du portail de la grange, lequel s’ouvrit sur les
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