Ramatís

Jésus et ses disciples depuis le temps de Jean baptiste; pour cela il 

n’y avait aucun motif pour un refus de Pierre. En vérité pendant le 

moment du lavage de pieds, le Maître le faisait à chaque disciple, 

leur expliquant les raisons et la signification et son symbolisme pour 

le futur. Et Jésus même, répétant le même examen tous les ans, 

après la cérémonie, ainsi s’exprima à ses disciples, disant: “Compre-

nez-vous ce que je viens de faire pour vous?” Et conformément à ce 

que narrent les évangélistes, voici sa pensée en respect au “lavage 

des pieds”: “Depuis que vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et 

ainsi je l’accepte et je vous lave les pieds les uns et les autres, parce 

que je vous ai donné l’exemple; et ainsi vous le ferez à vos disciples 

lorsque vous serez maîtres. Devant le Père, le maître, n’est pas plus 

grand que le serviteur, ni le serviteur n’est pas plus grand que le 

maître. Celui qui lave les pieds du disciple ou du serviteur est alors 

grand devant le Père, parce que pour lui il se fait plus petit”.

[8]

Entre autres, en dehors de Jean, les autres apôtres ignoraient 

que la cérémonie du “lavage des pieds” faisait déjà partie intégrante 

du rite des Esséniens, comme la phase initiatique caractéristique 

du disciple qui laisse le monde profane pour entrer dans le “Cercle 

Interne” du monde spirituel. Donc, de ce sentiment d’humilité 

expliqué par Jésus, comme une délibérée démonstration que le 

“petit” sur Terre est le “grand” dans le Royaume de Dieu, il exis-

tait la signification que seul le maître savait consoler ses disciples et 

serviteurs et les soulager des douleurs et des vicissitudes soufferts 

sur les chemins et dans les sentiers du monde transitoire de la chair. 

Sur les pieds fatigués, empoussiérés et blessés, se concentraient les 

douleurs et la souffrance de longs cheminements des disciples parmi 

les désillusions et les hostilités de la vie humaine. Alors le Maître leur 

lava les pieds avec douceur, humilité et patience, les laissant propres 

et soulagés pour un nouveau chemin.

QUESTION: Encore en relation avec la dernière cène, nous aimerions éclairer 

nos doutes quant au fait de cette accusation de Jésus, insinuant être Juda le disciple 

qui devrait le trahir?

RAMATÍS — Parmi les divers événements narrés par les évan-

gélistes et sommairement modifiés postérieurement par les exégètes 

catholiques, la cène de l’accusation indirecte contre Juda, si elle avait 

[8]Note du médium: Cette exhortation de Jésus décrite par Ramatis peut être appréciée en

partie chez Jean, 13:14,7. 

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