Ramatís

et humble, comme un sens d’égalité ou dénominateur commun 

entre tous les disciples et le propre Maître. Le “Lavage des Pieds” 

était une cérémonie qui éliminait la condition sociale, le pouvoir 

politique, la supériorité intellectuelle ou la différence parmi les 

adeptes et le Maître, agissants sous la même bannière spirituelle. Au 

moment symbolique du “lavage des pieds” le seigneur serait le frère 

du serviteur et aussi le servirait, parce que les deux sont les héritiers 

des mêmes biens du monde.

Jésus humble et tolérant, accepta les deux cérémonies avec 

toute l’élévation de son âme et se laissa baptiser par Jean Baptiste, 

dans la rivière Jourdain, plus tard, et déjà sur le seuil de la grande 

cène, il donna aussi une forme à la cérémonie du “lavage de pieds” 

parmi ses propres disciples, comme un désir symbolique qui devrait 

évoquer les liens de l’amitié déjà existants parmi tous. Mais ses 

fidèles amis furent suffisamment préoccupés par le fait que Jésus 

anticipait la cérémonie traditionnelle du “lavage de pieds”, pour le 

mercredi, laquelle devrait être faite communément le vendredi de la 

semaine de Pâques.

Mais la vérité est que le Maître ne gardait aucun doute quant 

à sa situation chaque fois plus défavorable devant les Sanhédrin 

et les autorités romaines, car quelque chose lui disait qu’il serait 

sacrifié avant le dimanche de Pâques. De cette façon, il décida de 

procéder à la cérémonie du “lavage de pieds”, le mercredi, après 

la grande cène, au lieu d’attendre le vendredi traditionnel, car ce 

serait la derrière démonstration de confiance au Père. Après avoir 

essuyé les pieds de ses disciples, aidé par Thomas, Jésus se releva et 

éleva la voix, les exhortant pour qu’il poursuivent courageusement 

la divulgation de la “Bonne Nouvelle” et du “Royaume de Dieu”, et 

qu’ils ne fléchissent jamais même devant la mort. Il leur rappela les 

motifs fondamentaux de son amitié et l’union spirituelle, revivant les 

enseignements de libération de l’Evangile, alors qu’il recommandait 

l’amour inconditionnel, l’aide à la pauvreté, le pardon aux bour-

reaux, l’affection aux délinquants et la compréhension fraternelle 

aux femmes malheureuses. Il souligna la force de l’esprit sur la chair 

périssable; exhorta pour que ses fidèles amis ne souillent jamais la 

beauté du Christianisme faisant des pactes avec les pouvoirs orga-

nisés du monde de César. Le message chrétien devrait être diffusé 

aussi pur que les lys des vallées, car les honneurs du monde matériel 

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