Jésus, le Sublime Pèlegrin 

d’être encore avec vous dans cette festivité de Pâques, car je sais 

par la voix de l’Esprit, que ma passion ne va pas tarder à s’initier. Je 

ne prendrai plus de repas avec vous, et il ne me sera pas donné de 

boire le prochain vin. Cependant, accomplie sera la Volonté de mon 

Père qui est dans les cieux, car mon heure est arrivée, mais je vous 

précéderai en Galilée et je vous attendrai au Royaume de Dieu”.

[6]

Il était neuf heure du soir, lorsque Jésus se levant de table tira 

sa tunique qui lui allait jusqu’aux pieds et “il prit un linge, dont il se 

ceignit. Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les 

pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint”.

[7]

QUESTION: Que pouvez-vous nous dire quant à la signification de la céré-

monie du lavement de pieds, traditionnellement consacrée par l’Eglise Catholique Ro-

maine pendant la Semaine Sainte. Y a-t-il un fondement dans une telle consécration?

RAMATÍS — Jean Baptiste le prophète solitaire avait institué 

quelques cérémonies avec pour finalité d’activer certaines forces 

psychiques chez ses adeptes à au travers de la concentration ou de 

la réflexion spirituelle. Ceci impressionnait les néophytes et servait 

pour la confirmation de la propre responsabilité des valeurs spiri-

tuelles. A son époque les symboles, rites, talismans, et les cérémonies 

produisaient encore de louables dynamisations des forces de l’esprit 

ou imposaient un respect et une crainte religieuse. C’étaient des 

recours qui servaient comme “détonateurs” des forces psychiques, 

produisant une profonde influence ésotérique chez leurs adeptes, 

ainsi comme le font aujourd’hui les religieux pour l’activation de la 

foi et du respect des fidèles, comme sont les cantiques, les parfums, 

la musique et le luxe dans les églises.

Pour cela Jean Baptiste, institua la cérémonie du baptême pour 

les néophytes, dont l’immersion dans les eaux des rivières et des lacs, 

fonctionnait comme un catalyseur des énergies spirituelles; laissant 

la conviction intime et bienfaitrice que le “lavage des péchés” est la 

conséquente rénovation de l’esprit pour le futur. Celui qui se juge 

réellement purifié de ses péchés, vit ensuite de telle façon à ne plus 

se tacher si facilement. Plus tard, Jean Baptiste organisa la cérémo-

nie du “lavage des pieds” qui symbolisait un événement fraternel 

[6] Note du médium: Nous croyons qu’une partie de la pensée de Jésus dans ce bref discours à 

ses apôtres, à l’heure de la dernière cène, se trouve référée plus approximativement chez Luc,

(24:14, 15, 16,18). Dans ce dernier verset, le terme est: “je ne reprendrai pas à boire du fruit de la 

vie”, qui est le raisin, alors que Ramatis dit que Jésus se réfère au vin.

[7] Jean, 13:4,5.

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