Jésus, le Sublime Pèlegrin 

qu’ils lui imputèrent, parce qu’il ne planifia pas les événements 

perturbateurs et qu’il y participa par la force des circonstances et 

non pas par une volonté spontanée. De très nombreuses fois, il avait 

même averti ses disciples et auditeurs que: “Le royaume de Dieu 

ne sera pas atteint par le pouvoir, ni par la force, mais par l’esprit!” 

Il faut ajouter que dès son arrivée à Jérusalem le Maître Chrétien 

était pratiquement pris, car l’ordre avait déjà été expédié, mais le 

Sanhédrin attendait à peine une intention adéquate pour l’incrimi-

ner sans aucune concession de recours d’absolution; et aussi parce 

qu’il craignait de le prendre au sein des masses dans lesquelles il 

était chéri et estimé. Ensuite, il ne fut pas difficile pour le Prêtre 

Suprême d’adultérer les faits, subvertissant les intentions pacifiques 

et de convaincre les autorités romaines avec des témoignages réussis 

au poids de l’or et de menaces de mort.

Mais lorsque le Maître Aimé vérifia le drame de l’angoisse et le 

désespoir qui pris compte de l’esprit de presque tous ses apôtres et 

galiléens retirés dans la cité, comme suspects, il résolut alors de les 

sauver de quelque façon, même s’il dut mourir plusieurs fois. Poussé 

par son amour et son héroïsme, maintenant un généreux silence 

devant tous ses accusateurs captieux, sans la moindre insinuation 

contre quelque partisan, Jésus finit par vitaliser la propre œuvre 

pour les siècles futurs. D’où l’équivoque des chercheurs qui compi-

lèrent les évangiles, en supposant que sa mort provenait exclusive-

ment de ce fameux baiser de trahison de Juda.

Le christianisme aurait difficilement fuit d’une pénétration 

mercenaire dans ses filières. Sans aucun doute il aurait terminé 

en un lamentable échec devant la légèreté de quelques adeptes 

et de l’intérêt séditieux des autres. Ce qui n’arriva pas en raison 

de l’héroïsme, du renoncement, de la dignité de l’amour et de 

l’infinie compréhension de Jésus pour les hommes. Se donnant en 

holocauste pour ses partisans, il fortifia par son martyre et sa mort 

résolue le Christianisme dans sa naissance, donnant un cours pos-

térieur à l’héroïsme de personnages impressionnants comme Pierre, 

Paul, Jean, Marie Madeleine, Jacques, Barnabé Timothée, Vincent 

de Paul, François d’Assise, Thérèse de Jésus, Jean Huss, Don Bosco 

Antoine de Padoue et d’autres qui ont été oubliés dans la sanctifi-

cation anonyme. Le sang innocent du Maître, debout en haut de la 

croix, se transforma en un ferment divin, qui en fabuleuse chimie, 

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