Jésus, le Sublime Pèlegrin 

appuyé par le clergé juif.

Il est certain qu’il n’était pas survenu d’événements graves et 

subversifs ou même de versement de sang par les accompagnants de 

Jésus, conformément à ce qui se produisit dans la rébellion de Judas, 

le Gaulanite, responsable de la mort de nombreux romains et par 

la terrible crucifixion de ses partisans dans les campagnes de galilée. 

Mais les autorités de Jérusalem considéraient comme ostensive et 

séditieuse la marche des galiléens au son des “vive” et des acclama-

tions au Roi d’Israël et Fils de Dieu, en dehors du désordre et des 

préjudices qui se vérifièrent sur le Parvis des Gentils, dans le temple, 

où quelques émeutiers participant au mouvement chrétien avaient 

profité de la situation pour commettre des déprédations et des vols. 

Entre autres, Jésus n’ignorait pas que tous ces événements seraient 

détournés par ses adversaires, pour le mettre sous les lois punitives 

de Judée et même de Rome.

QUESTION: Qu’arriva-t-il, à partir de mardi, à Jésus et à ses disciples?

RAMATÍS — En compagnie de Pierre et Jean, le Maître 

transita parmi la multitude dans le centre de Jérusalem, visita la 

place du marché, localisa les synagogues et les lieux où l’on pouvait 

toujours alimenter les espérances de prêcher l’Evangile à ce peuple 

excessivement attaché aux biens du monde et très oublieux des réa-

lisations de l’esprit éternel. Il prétendait initier ses prédications avec 

toute modération et tolérance, sans blesser quiconque maintenant 

le respect envers le sacerdoce organisé et la Loi de Moïse. Plus tard, 

lorsqu’ils seraient familiarisés avec ses idées de libération spirituelle, 

alors, il chercherait à appeler leur raison, stigmatisant les péchés qui 

rendent esclave l’esprit de l’animalité. Entre autres, il ne prétendait 

pas modifier le monde, mais à peine les hommes.

Malheureusement, l’information à son respect était chaque 

fois plus grave et dangereuse pour sa liberté, car il avait déjà été 

édité par le centurion Quinto Corneille, commandant de la Tour 

Antonia la demande de fermeture des portes de la cité et exiger des 

personnes se retirant le visa sacerdotal ou le consentement des auto-

rités romaines. Cependant, le nombre de patrouilles de soldats avait 

été augmenté ce qui paraissait s’opérer en parfait accord avec les 

sbires du Sanhédrin. La clameur circulait que quelques galiléens les 

plus audacieux avaient tenté de s’approprier des armes au Temple, 

351