Ramatís

nouvelles et rédemptrices, reçues de leur magnifique Instructeur, en 

faveur de l’humanité souffrante.

Jésus a été un “Avatar”, ou soit une entité de la plus haute 

lignée sidérale déjà libérée de la roue exhaustive des réincarna-

tions éducatives ou expiatoires. Par conséquent, son incarnation 

n’obéit pas aux mêmes lois, propres aux incarnations communes 

aux esprits primaires attirés vers la chair, et issues des souvenirs de 

la prédominance de l’instinct animal. Les esprits trop attachés à la 

matière ne trouvent pas de difficultés pour leur réincarnation, car 

en eux-mêmes, il existe la force impétueuse du “désir” les poussant 

vers la chair.

Cependant Jésus le Sublime Pèlerin, en descendant sur terre en 

mission de sacrifice et sans fautes à racheter, pour faciliter sa liaison 

avec la matière, se vit obligé de mobiliser sa volonté dans un effort 

de revivre ou de réveiller dans sa conscience, le désir de retourner 

à la vie physique déjà éteinte, il y a des milliers et des milliers d’an-

nées. Afin de vaincre la distance vibratoire existante entre son ful-

gurant règne angélique et le sombre monde terrien, il entreprit un 

effort indescriptible d’”auto-réduction” si puissante, tel un rayon de 

soleil aurait à exercer sur lui-même, pour réussir à habiter un vase 

de terre cuite. Les esprits inférieurs sont arrachés naturellement par 

les souvenirs des “désirs” qui les poussent vers la vie charnelle et 

ainsi, ils se lient à la matrice utérine de la femme obéissant à peine 

à un impératif ou un instinct propre de leur condition encore ani-

malisée

[2]

. Dans une telle condition les techniciens sidéraux se limi-

tèrent à veiller le phénomène génétique de la Nature. Il s’agit des 

incarnations qui obéissent aux moules primitifs des vies inférieures 

dont les esprits composent les “masses” inexpressives de l’humanité 

terrienne. Même après être désincarnés, ils ne se rendent pas bien 

compte de leur situation, parce qu’ils vivent encore le désir, les émo-

tions et les impulsons de la vie psychique rudimentaire. Sans aucun 

doute, le seigneur, ne les a pas oubliés dans son programme évolutif, 

les orientant aussi, pour l’acquisition de la conscience spirituelle la 

plus développée.

Dans le cas de Jésus, il s’agit d’une entité émancipée au sein du 

[2]Suivant Bouddha, l’élevé Instructeur Spirituel de l’Asie, “C’est dans le désir que se trouve la

cause de tout le mal, de toute la douleur, de la mort et de la reconnaissance dans la chair. C’est le 

désir, c’est la passion qui nous prend aux formes matérielles, et qui réveille en nous mille néces-

sités sans que nous ne cessions jamais d’êtres rassasiés.”

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