Jésus, le Sublime Pèlegrin 

à laisser le Parvis des gentils en raison de la nuit qui s’approchait, 

et que les premiers flambeaux étaient allumés, il y eut alors une 

rapide et violente réaction près du Maître. Alors que débutèrent les 

premières scènes de lutte entre les vendeurs et les galiléens, qui sur-

gissaient luttant pour se dégager de la foule humaine qui commença 

à les recevoir avec des fragments de bois, de cordes, de bâtons, et de 

cravaches de cuir, Jacques, Thomas et Pierre réussirent à arracher 

Jésus du local, craintifs, de la colère populaire.

Impuissant pour dominer cette situation qui le compromettait 

encore plus. Jésus accepta les demandes de ses amis et abandonna 

l’endroit, espérant les autres disciples dans un lieu solitaire et sous 

la suggestion de Thomas. Après que tous les apôtres fussent réunis, 

ils se retrouvèrent près des murailles du Temple et partirent en 

direction du quartier de Getsamani, où les attendait la fraternelle 

hospitalité de la famille de Jeziel propriétaire d’une grange au seuil 

du jardin des Oliviers.

Là, ils furent affectueusement reçus par Jeziel, vieil ami d’en-

fance, dans la résidence coloniale, où avait été réservé un modeste 

endroit de repos pour Jésus, car la maison était pleine de parents, 

d’amis et d’invités pour les fêtes de Pâques. Quant aux apôtres, les 

serviteurs de Jeziel leurs firent des lits improvisés, avec de la paille, 

du foin, en dehors des manteaux de laine, des peaux de moutons 

et de chameaux, qui furent aménagés dans le cellier de la grange. 

Après une restauration nourrie, régalée avec des jus de fruits et 

un délicieux vin de Sharon, presque tous les disciples dormirent, 

immédiatement, suite à la longue marche et aux événements de ce 

dimanche agité qui avaient été exhaustifs. Jésus se maintint à peine 

réveillé jusqu’aux hautes heures et il pria fermement le Père, afin 

de connaître sa Volonté et d’analyser les causes qui avaient produit 

ce dimanche si malheureux pour sa cause de nature essentielle-

ment spirituelle. L’entrée turbulente à Jérusalem et le malheureux 

désordre sur le Parvis des gentils, qui étaient déjà suffisants pour 

considérer Jésus comme profanateur devant les lois rigoureuses 

du Conseil Sacerdotal. Il était évident que les événements graves 

et perturbateurs paraissaient obéir à une force implacable qui le 

conduisait, soumis à ces jours tragiques.

QUESTION: Quelles furent les conséquences de cette arrivée bruyante de Jésus 

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