Ramatís
sein provincial. Alors que la multitude passait, tardant à disparaître,
comprimée dans les rues étroites de la cité, renversant presque les
couvertures, les étais, les étalages, les vases, les caisses et les mar-
chandises, les vendeurs reculaient leurs présentoirs, leurs tables et
leurs estrades, criant sous les protestations et les insultes, afin de
garantir leurs marchandises exposées de façon à attirer les clients.
Mais les galiléens passaient bruyants, heureux et ingénus, attrapant
des Tamarins, des prunes, des figues ou chipant des grains de rai-
sins, laissant presque fous de rage les juifs des bazars et des marchés.
Ceux qui allaient au devant de Jésus, ouvraient les ailes, forçant à
travers la multitude étranglée au milieu de la rue et répandue sous
les auvents, les toits bâchés, et l’intérieur des commerces, et qui
se choquait avec la foule de galiléens bruyants et plus nombreuse,
qui venait de l’arrière-garde, dans une avalanche croissante. Tout
aussi bien, ceux qui arrivaient, comme ceux qui s’y trouvaient, se
répandaient parmi les abords, les socles de maintient, les murs des
commerces. D’autres groupes, faisaient des prodiges pour ne pas
fouler les paniers de fruits et de légumes, ne pas renverser les caisses,
les fardeaux et les piles de comestibles; et par là, des quantités de
personnes poussées vers les ruelles dépeuplées. Après le vacarme
assourdissant, des fléaux, des insultes et des lamentations de la
foule produit par le passage des fidèles de Jésus, en marche vigou-
reuse, des centaines de bras restèrent à l’arrière garde, s’agitant en
menaces alors que les galiléens disparaissaient dans la première
courbe de la rue, injuriés, poussés, maltraités et quelques uns même
se refaisant mal des coups et claques des vendeurs les plus furieux.
Traversant alors la rue des Tisserands, la foule de Galilée renversa
les tapis, les pièces de tissus, rompant les fragiles armatures des éta-
lages, la multitude se dévia de la rue des Orfèvres et s’orienta vers
la cité haute, partant vers la zone aristocratique, afin d’atteindre le
pont qui débouchait sur la place du Temple.
QUESTION: Mais la réception si festive à Jésus ne s’est pas évanouie à l’en-
trée de la ville, comme nous le supposons, suivant la narration des évangiles?
RAMATÍS — Conformément à ce que dit le propre évangile
Mathieu, dans le chapitre 21, verset 10 et 12, le cas se succéda de
telle façon: Quand Jésus entra dans Jérusalem, toute la ville fut en
émoi. Partout on demandait:
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