Ramatís
Il n’a jamais pratiqué dans sa vie, un quelconque acte de rébellion,
d’offense ou de cruauté qui puisse le niveler à la conduite des
hommes despotiques et belliqueux! Le bon sens conseillait toujours
aux hommes de “donner à César ce qui est à César; et à Dieu ce
qui est à Dieu”; son autorité spirituelle mérite l’étude dans toutes
les écoles spiritualistes du monde et qu’elles cultivent Sa mémoire
dans les dires d’un Maître si élevé. Les ésotéristes, les théosophistes,
les Rosicruciens, et les yogis reconnaissent Jésus comme un “élu”
de catégorie sidérale élevée et d’amplitude cosmique. Il a été un élu
qui apporta à la terre le Bien pour le Bien, et non pas à peine un
“choisi” qui peut semer le Bien par le Mal.
[9]
QUESTION: Si Jésus n’était pas un séditieux, comment a-t-il pu être consi-
déré par rapport aux lois romaines, à l’époque où l’on punissait les rebelles et les
criminels par la crucifixion?
RAMATÍS — Le sacerdoce judaïque réussit à élaborer des
preuves matérielles et des témoignages contre Jésus, parmi ses
fidèles et la foule qui l’applaudit lors de son entrée à Jérusalem,
réussissant à l’incriminer comme “séditieux” devant Ponce Pilate,
procureur de Rome en Judée.
Ils le considérèrent donc comme un malfaiteur commun, mal-
gré qu’il ait toujours lutté avec les armes de la douceur, de la bonté
et de l’Amour! Mais les véritables motifs de sa crucifixion, dont le
Maître Jésus accepta l’holocauste sans aucune protestation, exigent
un chapitre spécial qui devra être résumé dans cet ouvrage.
[9] Voyez l’ouvrage “Do país da Luz”, “Au Pays de la Lumière” Chapitre IV, psychographié par Fer-
nando de Lacerda, dans lequel l’esprit de Napoléon dit:
- L’élu est toujours choisi; mais le choisi n’est pas l’élu? l’élu a été choisi par Dieu pour faire le Bien
pour le Bien, le choisi peut être pour faire le Bien par le mal. L’élu fut Jésus? Moi, j’ai été le “choisi”.
Dans cette communication Napoléon compare son existence turbulente et ambitieuse avec la
douce et pacifique mission de Jésus.
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