Jésus, le Sublime Pèlegrin
trice et base de la vie planétaire. Il se compromettait à ne jamais
pervertir ses mains de là en avant dans quelque action moins digne,
car l’eau dont il se servait, en dehors d’être magnétisée par les
thérapeutes, recevait aussi la bénédiction des anciens. Entre autres,
les sanctuaires plus petits représentaient le seuil du Temple. Là, le
premier degré équivalait au degré d’apprenti de l’actuelle maçon-
nerie du rite écossais, et le second degré correspondait à celui de
compagnon. Après que l’apprenti soit resté en stage durant deux
années dans l’affiliation préliminaire du petit sanctuaire et accom-
plit le vœu du bon usage des mains dans le monde profane, sans les
avilir dans des pratiques vicieuses ou des actes censurables, alors il
pouvait se soumettre au cérémonial du second degré préliminaire.
L’on répétait la même scène émotive du premier degré, mais cette
fois, l’on faisait le lavage et l’ablution du visage, dont la cérémonie
prolongeait son vœu antérieur du “bon usage des mains”, pour le
compromis définitif de “voir, entendre, et parler”, et de là en avant,
conformément à la procédure et aux règles morales de la Confrérie
des Esséniens.
Le rite était simple, mais de profonde signification. Le novice,
prêtait serment de vie morale supérieure, alors que l’acte d’ablution
des mains et du visage se gravait profondément dans sa conscience
comme sentinelle vigilante de l’accuser dans le futur pour une quel-
conque négligence dans sa promesse. Les deux cérémonies se rejoi-
gnaient par la concentration du néophyte, sur la lumière de la lampe
volitive empoignée par le Serviteur du Sanctuaire, dont la lumière
symbolisait la source luminescente de l’esprit de Dieu, s’irradiant sur
toutes les créatures. Finalement, il prononçait alors les paroles sui-
vantes comme un terme de consécration et de compromis des statuts
des Esséniens: “Dieu, tout puissant, que vitalise par votre énergie
cosmique l’esprit et le cœur des hommes, vos serviteurs, acceptez le
vœu sacré qui vous est fait par cet humble serviteur, qui se compromet
à augmenter de deux heures son service pour soulager les lépreux,
secourir les orphelins, conforter les paralytiques, prier pour les fous et
se consacrer aux invalides, aux malades et aux perturbés. Seigneur!
Aidez moi à accomplir votre volonté dans le monde de la matière, et
réveiller en moi la flamme éternelle et votre amour!”
Ensuite, un adepte consacré dans un degré supérieur, allumait
le cierge du sacrifice de la grande lampe sacrée, alors que le Servi-
325