Jésus, le Sublime Pèlegrin
lénaires. Jésus avait été aussi avec eux en Atlantide, lorsqu’il vécut
sur Terre dans la majestueuse personnalité d’Antulio, le prophète
sublime, qui à l’époque si reculée avait déjà fondé la “Fraternité
de la Paix et de l’Amour”, dont les adeptes ont été connus dans la
tradition ésotérique comme les “Antuliens”. Et Jésuelo, le notable
disciple d’Atlantide, qui lui a été fidèle jusqu’aux derniers instants
de l’invasion des barbares, et de la destruction du “temple de la Paix
et de l’Amour” où succomba Antulio, puis retourna aussi en Judée
pour l’avènement du Christianisme, incarné dans la personne de
Jean, l’Evangéliste.
Les anciens esséniens étaient des créatures libres de quelque
faveur du monde des formes et rien n’aurait été capable de réveiller
chez eux la convoitise ou le désir de possession. Mais ce n’était pas
uniquement l’âge avancé qui les rendait éligibles pour le haut com-
mandement des Esséniens, mais bien l’abdication inconditionnelle
de la propre vie en faveur de quelque cause ou nécessité humaine.
Pierre qui avait nié le Maître trois fois durant les recherches minu-
tieuses des sbires du Sanhédrin, après quelques brèves contacts avec
les Esséniens du Mont Moab qui lui firent connaître la signification
exacte de la vie et de l’oeuvre du Christ Jésus, se laissa crucifier
sereinement à Rome, demandant qu’on lui mette la tête vers le bas,
afin de ne pas être égal à son Maître.
Les Esséniens étaient de profonds connaisseurs de toute la science
de l’âme, car ce que maintenant beaucoup de personnes cherchent
au travers l’Esotérisme, la Théosophie, la Rose-croix, le Spiritisme,
du message de Krishnarmurti, ou du yoga, les anciens Esséniens le
savaient déjà et l’enseignaient dans leurs secrets sanctuaires.
QUESTION: Pourriez-vous nous donner quelque notion des rites et des vœux
des Esséniens dans leurs sanctuaires?
RAMATÍS — Les “grands sanctuaires” se situaient dans les
monts Carmel, Hermon, Moab, Ebat, Thabor et autres de moindre
importance, alors que les petits sanctuaires se disséminaient dans
les voisinages des anfractuosités montagneuses, dans quelques
monastères abandonnés, mais principalement dans les associations
rurales et dans les lieux des propres adeptes connus, comme les
“serviteurs profanes” ou les “Thérapeutes” du monde extérieur.
Là on ne pratiquait pas les rites ou quelques liturgies initiatiques
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