Jésus, le Sublime Pèlegrin 

des lois du cosmos et des ministères de la création, conjuguées à 

l’étude de l’immortalité de l’esprit. Brièvement, ils dominèrent leurs 

passions, s’éloignèrent des querelles et des discussions religieuses, 

abandonnant la cupidité dans leurs affaires et devenant plus com-

préhensibles dans les relations humaines. Ils rompaient les vieilles 

menottes des traditions religieuses, du tabou de la loi craintive de 

Moïse, des systèmes et des sectes séparatistes, surmontant peu à peu 

les préconcepts de races en agréable effusion affective avec les autres 

créatures.

Les gestes bruyants et abondants, si particuliers au peuple, 

souffraient des modifications salutaires sous la touche rénovatrice 

des enseignements esséniens, dans l’intimité des sanctuaires. Ils 

acquerraient la précision dans le parler, se détachaient des biens 

matériels, développaient leur mémoire et ajustaient leurs sentiments 

dans un vécu supérieur. Pour cela, durant la tentative séditieuse 

des galiléens, à Jérusalem, qui aboutit à l’emprisonnement et la 

crucifixion de Jésus, là, ne participa qu’un seul adepte essénien du 

“Cercle Interne”. Beaucoup des nombreux enseignements Essé-

niens, qui au temps de Jésus se consacraient à certains rites et à une 

pragmatique initiatique traditionnelle, aujourd’hui peuvent être 

appris et pratiqués avec facilité, sans que le disciple abandonne ses 

soins quotidiens et au travers de l’affiliation à certaines institutions 

spiritualistes. Quelques unes des ces institutions modernes admi-

nistrent des leçons admirablement pratiques sans exigences fati-

gantes ou compromis exotiques. En autres, nous insistons pour dire, 

qu’après l’avènement de Jésus, ne se justifient plus les initiations à 

portes fermées.

 Considérant que le Christianisme a converti les individus des 

races les plus exotiques, comme l’arabe, l’indou, le chinois, le japo-

nais ou le propre “sauvage”, il est évident que les Esséniens trou-

vèrent plus de facilité à doctriner le peuple spéculateur et obstiné, 

parce que c’était un mouvement né et évolué dans sa propre patrie 

et enseigné par ses propres patriciens.

QUESTION: Les apôtres faisaient-ils aussi partie de la Confrérie des Essé-

niens?

RAMATÍS — Uniquement Jean l’Evangéliste avait accès au 

rythme interne, car il était initié, et en dehors de lui, le propre 

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