Jésus, le Sublime Pèlegrin 

Mais la Loi profite de ces hommes atrabilaires et cruels et les 

mobilise comme matière première pour apporter le Bien par le mal, 

car ils approchent les peuples, fondent des frontières, renversent des 

tyrannies pour mobiliser, éteignent les fiefs séculaires, secouent la 

poussière des vieilles dynasties, ouvrent des espaces pour les nou-

velles relations humaines, rendant propice l’environnement électif 

pour de nouveaux essais politiques et sociaux de la vie parmi les 

survivants. Durant la révolution française, furent commises les 

plus barbares atrocités et injustices sous le slogan d’espérance de la 

“Liberté, Egalité, Fraternité”. Le pillage a été organisé et officialisé 

par le pouvoir des dominants; de cela, les pauvres et les injustifiés 

n’en bénéficièrent pas, à contrario, les opportunistes, les délinquants 

et les pervers, espèces de corbeaux se mouvant sur le charnier! 

Mais paradoxalement à ce mouvement sanglant et sarcastiquement 

appuyé par les propres concepts de la morale supérieure, naquirent 

les principes qui ensuite consolidèrent une jurisprudence plus digne 

et la souveraineté populaire pour la doctrine de la Démocratie!

Combien de fois, surgissent des bas-fonds, des individus inex-

pressifs qui se projettent dans la fureur des engagements et des 

troupes violentes, avides de gloires mondaines et festoyant dans les 

multitudes idiotes, personnages dominés par le cabotinisme et la 

paranoïa dangereuse? Serviles, incultes, craintifs, malades, frustrés, 

misérables et impuissants, ils deviennent après des monstres, des 

barbares, des impitoyables, des cyniques, des irascibles, des brutes, 

des orgueilleux lorsqu’ils sont guidés au pouvoir absolu, commen-

çant à retirer le feu des minimes vexations et ressentiments qu’ils 

accumulèrent durant leurs jours inexpressifs et défavorables!

[8]

Cependant Jésus a toujours été une créature pacifique, d’atti-

tudes claires et honnêtes, clarifiant bien que son “royaume n’était 

pas de ce monde”, et dont la conduite n’était pas douteuse, ni cap-

tieuse, ne s’assimilant jamais à un quelconque séditieux du monde. 

[8] Note du réviseur: C’est encore le cas d’Hitler, qui dans sa jeunesse, a été un individu malade, 

ignorant, taciturne et pauvre, de peu d’amis et se maintenant par des travaux rudes et humi-

liants, comme nettoyer les rues, porter des bagages, servir les tailleurs de pierre, déplacer les

terres ou déblayer la neige, réussissant à grand peine à se maintenir comme commis de cuisine 

dans l’armée allemande. Cependant lorsqu’il assuma le pouvoir en Allemagne, alors, il se vengea 

furieusement de toutes les blessures et ressentiments qu’il souffrit dans sa jeunesse de la part de 

la société, des militaires et des spéculateurs. Dominé par la mégalomanie de profonde exaltation, 

d’un mysticisme égocentrique et morbide, faisant qu’il se considérait prédestiné à dominer et à 

diriger le monde, il fit éclater sa fureur paranoïaque et atrabilaire, sa perversité et sa vengeance, 

causant la catastrophe guerrière de 1939 et la création des diaboliques camps de concentration.

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