Jésus, le Sublime Pèlegrin
quelque discussion. Quelques religieux de Jérusalem étaient affiliés
secrètement parmi les Esséniens, comme Eléazar et Simon amis de
Joseph et de Marie, et faisaient tout pour éloigner quelque doute
de la part du Sanhédrin dans les moments de dénonciations ou
d’investigations.
QUESTION: Quelle était la nature des sanctuaires esséniens et où se si-
tuaient-ils?
RAMATÍS — Les temples ou plus proprement dits les
sanctuaires esséniens se disséminaient parmi les collines les plus
importantes d’une partie de la carte de la Palestine, dans des lieux
toujours favorables pour répondre aux disciples et aux proches des
regroupements ruraux des thérapeutes. Tous les sanctuaires se sou-
mettaient au “Conseil Suprême”, lequel se réunissait en assemblées
périodiques ou, pour des cas extraordinaires, pour répondre à des
problèmes avancés de la communauté et établir les normes de vie
future de la Fraternité. Ce conseil était composé de 70 anciens, dont
la majeure partie vivait sur le mont Moab, sur le bord oriental de
la Mère Morte. Beaucoup de ces anciens furent présents aux prin-
cipales prédications de Jésus, comme dans le cas du “Sermon de la
Montagne” et durant le “Transfiguration”, car ils se mélangeaient
humblement parmi le peuple commun. Sur le mont Ebat fonction-
nait le sanctuaire des Esséniens qui répondait à la zone de Samarie;
sur le mont Carmel et le Thabor les sanctuaires pour les galiléens.
Les pèlerins ou les habitants provenant de Syrie et des peuples simi-
laires, appréciaient de fréquenter le sanctuaire du mont Hermon,
où leurs dirigeants étaient aussi éloignés de ces zones.
Ce n’étaient pas à proprement dit, des édifices construits dans
les protubérances des monts; de tels sanctuaires étaient enclavés,
avec un certain caprice, à l’intérieur des mines abandonnées,
des grottes et des cavernes distantes des villes principales. Là, les
serviteurs installaient leurs communautés primant premièrement
l’hygiène et l’esthétique, goût très prononcé chez les Esséniens, qui
même jusque dans le vestimentaire préférait la couleur blanche; uni-
quement pour des raisons exceptionnelles ils utilisaient une sorte de
manteau de laine bleu foncé sur les épaules, aussi adopté par Jésus.
C’étaient des anachorètes de vie cénobitique, mais des créatures
sensées, adeptes au bain quotidien dans les rivières et les cascades,
319