Jésus, le Sublime Pèlegrin 

revêtu la “tunique nuptiale”, ou purifié son périsprit, qu’il pouvait 

participer au “banquet divin” de la vie célestielle, car dans le cas 

contraire, ainsi comme il arrive dans “Les noces de Cana”, ceux 

qui ne vêtiront pas une telle tunique seront lancés naturellement 

dans les régions de l’astral inférieur pour se purifier de leurs passions 

animales.

Où Jésus aurait-il été chercher autant de petites histoires et de 

concepts de la plus pure symbologie spirituelle, au cas où il n’aurait 

pas eu de contact avec les Esséniens, alors que parmi les dévoués 

de Moïse se transmettaient uniquement des enseignements arides, 

complexes et violents, “comme œil pour œil, dent pour dent”? 

Aux très nombreuses réponses du Maître Galiléen à ses enquêteurs 

capricieux, qui cherchaient à le confondre ou à l’ironiser, il les affir-

mait dans la tradition de certains préceptes esséniens, bien qu’il les 

avait simplifiés dans leur forme et vivifiés dans le sens de message 

spirituel.

QUESTION: Pourquoi l’Eglise Catholique Romaine ne mentionne-t-elle pas 

cette influence si bienfaitrice des Esséniens dans la vie du Maître Jésus?

RAMATÍS — L’Eglise catholique ne sait rien de l’existence 

de la Fraternité des Esséniens ou de l’invitation de Jésus parmi eux. 

Entre autres, les enseignements catholiques ne s’affilient pas avec 

l’origine initiatique et l’ésotérisme des Esséniens, car ceux-ci en 

dehors d’être des réincarnationistes, étaient contraires à l’adoration 

des images. Dans ses rites initiatiques tout était fait en fonction de 

ce moment dans lequel le disciple donnait le témoignage de ses 

réactions mentales et émotives et comment il les manifestait dans 

le monde profane, ensuite elles devaient être disciplinées sous les 

préceptes des esséniens. Mais personne ne s’attachait fanatiquement 

à l’adoration des objets, images ou superstitions du monde occulte; 

c’était à peine un culte dévotionnel pur de l’esprit de la Divinité, une 

espèce d’affection gentille et courtoise des Maîtres responsables des 

transformations orales de leurs disciples. Ceci Jésus aussi le démon-

tra diverses fois dans ses activités angéliques, car aucune doctrine ne 

naquit aussi simple et se fit si communicative à l’âme de ses adeptes 

comme le Christianisme.

Les responsables de l’organisation catholique romaine, depuis 

les premières consultations faites aux évangiles, ajustèrent la figure 

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