Ramatís
séditieuse! Jamais le Maître Jésus n’a désiré quelque chose du monde
matériel, dont la vie terrienne a été centralisée exclusivement autour
des biens perceptibles de l’esprit éternel. Il a vécu trente trois ans
sur la surface de la Terre sans s’affilier à de quelconques intérêts
mondains; et personne ne pourra l’inculper d’un seul fait ou enga-
gement égoïste qui lui aurait été attribué quant à sa personne, dans
l’environnement politique ou sacerdotale du monde. Il naquit et
désincarna extrêmement pauvre, finissant ses jours héroïques sans
s’être attaché à aucune des faveurs ou complicité avec les puissants
de l’époque.
L’homme séditieux est toujours un rebelle, car c’est une créa-
ture avide de pouvoir temporel et de l’exaltation sur ses contempo-
rains. Les grand séditieux ou les Indisciplinés que l’Histoire n’en-
registre pas toujours avec soin et gratitude s’appelle David, Attila,
Gengis Khan, Asoka, Alexandre, Tito, César, Charlemagne, Ivan
le Terrible, Napoléon, Kaiser, Staline, Hitler, Mussolini et d’autres,
lesquels, jointement avec certaines qualités exceptionnelles, comme
l’obstination, la capacité de commandement, l’audace, l’ambition et
la stratégie, manifestent aussi les péchés de l’orgueil, de la cruauté,
du pillage, de la vengeance ou du libertinage!
Sans aucun doute quelques uns de ces hommes ont été des
génies ou des héros, d’autres à peine des fous ou des paranoïaques.
Nous ne contestons pas qu’ils aient influencé ou modifié les destins
des peuples dans le déroulement d’une époque, car la Suprême Loi
fait surgir le bien des dévastations du propre mal, profitant de l’im-
pétuosité, de la passion sauvage, de la convoitise, de l’ambition et
de l’audace des séditieux pour effectuer les grandes transformations
historiques et sociales du monde . Esclaves des désirs de gloire ou de
richesses, de très nombreuses fois, ils ouvrent les portes de la douleur
et de la souffrance pour leurs propres comparses des vies passées,
agissant comme les bourreaux implacables dans les épreuves du sau-
vetage karmique du passé. Examinant les troupes sanglantes dans
l’Ancien Testament, nous pouvons certifier que l’immense quantité
de soldats, comparses et aventuriers, pratiquèrent à cette époque,
les pires atrocités. Cependant sous le glaive de la justice divine, ils
retournèrent dans la chair, humiliés et victimes, dans des morts
cruelles pour sauver les irréfutables débits du passé.
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