Ramatís
fane ne pourrait pas encore comprendre sans respect.
Jésus puisa parmi eux les énergies spirituelles dont il avait tant
besoin pour neutraliser les hostilités du monde, dans l’engagement
de son œuvre rédemptrice. De là en avant, fut exigé des adeptes, le
maximum quant à la divulgation des pratiques esséniennes, qui ne
devaient pas être pratiquées en dehors des sanctuaires, chose que
Jésus pour être une entité de haute teneur spirituelle, n’irait jamais
violer. D’où la différence fondamentale entre les thérapeutes, qui
opéraient communément dans le monde profane sans les initia-
tions des sanctuaires internes et les affiliés de degré supérieur, dont
l’existence commença à être vécu dans les monastères, les grottes,
les vieilles mines abandonnées et les lieux éloignés du brouhaha du
monde.
QUESTION: Quels sont les principaux indices qui peuvent nous informer du
vécu de Jésus parmi les Esséniens?
RAMATÍS — Les studieux occultistes savent que quelques
règles et quelques principes adoptés par les chrétiens dans leurs
activités doctrinaires avaient été apportés des pratiques, des vœux
des esséniens de l’époque. Il est certain que Jésus esprit sage et
admirablement pratique libéra les enseignements esséniens de leurs
complexités, vœux fastidieux, “mantras”, ou postures initiatiques
qui pouvaient obscurcir l’essence spirituelle et rendre difficile les
relations entre les disciples et le Maître, dans le monde profane. Les
principes supérieurs qu’il cultiva dans l’intimité des sanctuaires essé-
niens, il les simplifia ensuite devant le public commun, sous la forme
d’aphorismes, de paraboles dans la plus élevée sagesse spirituelle. Il
enseigna à ses disciples de vivre à “la lumière du jour” les mêmes
principes et vœux que beaucoup d’adeptes pouvaient uniquement
faire parmi les clones du temple initiatique.
Quelques uns de ses actes dans le monde profane étaient simi-
laires aux préceptes des Esséniens, comme sa façon particulière
de fluer l’eau, faire des passes et imposer les mains sur la tête des
malades. Les Esséniens du “Cercle Interne” étaient absolument
végétariens et même le poisson leur était uniquement permis à
table par manque absolu de fruits et de légumes. C’étaient des céli-
bataires, ils condamnaient l’esclavage, s’opposaient à la guerre, à la
violence, aimaient la vie en commun et éliminaient les frontières des
308