Jésus, le Sublime Pèlegrin
geait d’éduquer un enfant d’autres familles nombreuses et pauvres.
Au commencement, ils se dévouèrent à l’agriculture, à l’élevage
de volailles, à la petite industrie manuelle et aux travaux d’artisa-
nat. Mais avant de répondre à toutes les providences parmi leurs
membres, ils commencèrent à étudier la magie de la campagne et
des forêts, compulsant les œuvres thérapeutiques des égyptiens et
des hindous; ainsi naquit rapidement la profession de rebouteux ou
de soigneurs. Comme il s’agissait d’une association disciplinée, qui
ne reconnaissait d’autres autorités, si ce n’est celle de ses mentors,
rapidement, elle devint une saine confrérie dont l’alimentation saine
et le mode de vie respectable adoucissaient la pratique des coutumes
religieuses, confrérie qui aimait Dieu et son prochain, croyait en
l’immortalité de l’âme et dans la réincarnation.
Comme la tendance humaine est de progresser incessamment
pour des expressions chaque fois plus intelligentes et utiles, après
que les Esséniens se consolidèrent dans cette forme associative
bienfaitrice, de sécurité économique et d’apprentissage moral, natu-
rellement, il naquit chez eux, l’idée d’une institution ésotérique, afin
de cultiver les valeurs de l’esprit immortel. Au commencement, ils
construisirent des petits monastères dans leurs propres communau-
tés rurales et là ils commencèrent le culte spirituel, dont les pratiques
rappellent les superstitions et les rites complexes des orientaux.
C’était alors la phase de semence, dans le côté des fleurs admi-
rables de l’entendement supérieur, mais il existait aussi des herbes
de médiocrité humaine. Cependant, la dignité, les objectifs supé-
rieurs et le désintérêt des Esséniens, visant exclusivement le Bien,
attirèrent l’attention de la Haute Spiritualité et très brièvement ils
furent dotés de la présence d’entités de bonne portée spirituelle, qui
commencèrent à les orienter pour leur plus grand progrès spirituel.
Comme la Confrérie des Esséniens était une véritable résurrection
de la “Vieille Fraternité des Prophètes”, fondée par Samuel, la
Haute Spiritualité permis les incarnations de quelques prophètes
traditionnels de l’Ancien Testament, dans sa communauté. En bref,
le patron spirituel des Esséniens s’éleva devant la présence d’esprits
d’excellente portée sidérale. Il se fit la si désirée sélection, excluant
des rythmes et des cérémonies, les excès superstitieux, accroissant
alors la masse des connaissances supérieures de la vie immortelle, se
gardant, cependant, la nécessité réservée de ce que l’homme pro-
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