Ramatís
QUESTION: Mais pourquoi n’est-il pas arrivé jusqu’à nous les preuves que
Jésus vécut parmi les Esséniens?
RAMATÍS — Parce que le Maître n’appartenait pas aux
Esséniens, ne s’affilia pas à proprement dit à la Confrérie des Essé-
niens, mais entretint des relations amicales, bien qu’il ait participé
à des rites internes, que les propres mentors Esséniens trouvèrent
indispensables pour une entité de sa portée. L’on croit que les Essé-
niens du “Cercle Interne” dont les pratiques restèrent ignorées des
profanes, firent vœu du plus grand secret de se conserver, dans le
plus absolu anonymat, ce qui porta les historiens à discréditer leur
existence, exceptés les thérapeutes ou les adeptes externes.
Il revient de dire aussi, que Jésus ne révéla jamais sa condition
de membre honoraire de la Confrérie des Esséniens, où le secret
était un vœu de sévère responsabilité morale. Par conséquent, en
dehors de Jean l’Evangéliste qui connaissait la disposition du Maître
et de ses contacts avec les Esséniens, personne n’aurait pu l’iden-
tifier à ce propos. Ainsi, rien n’est conté dans les évangiles écrits
postérieurement à la mort de Jésus, dans lesquels il y a beaucoup
de contradictions, entre eux, parce que quelques légendes ont subs-
titué des faits authentiques et certaines interpolations décrivent des
choses qui n’arrivèrent jamais. En dehors de ces incohérences, qui
laissent les studieux hésitants, s’il en existe quelques uns qui mettent
en doute jusqu’à l’existence du Rabbi de Galilée, il ne faut s’étonner
que certains doutent de ses relations occultes avec les Esséniens.
QUESTION: Quelles sont les différences fondamentales entre les thérapeutes et
les Esséniens du “cercle Interne”?
RAMATÍS — La Confrérie des Esséniens a ses origines qui
remontent à l’an -150 av JC, au temps des macchabées. C’était une
espèce d’association morale et religieuse, rappelant quelque chose
des coopératives agricoles modernes, qui en dehors de prendre soin
de l’industrie, du commerce ou de l’agriculture, se dévouait à l’as-
sistance sociale et à l’éducation de ses composants. Ainsi naquirent
de petites sociétés, ou communautés dans les peuplements en Judée,
qui plus tard étendirent leurs ramifications jusqu’en Phénicie, en
Inde et en Egypte. Chaque association était dirigée par les membres
les plus anciens de la communauté et les affiliés vivaient ensemble,
participant au bien en commun. Chaque famille essénienne se char-
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