Ramatís

tous ses auditeurs. La narration belle et attrayante de ses paraboles 

avait besoin des recours esthétiques du propre monde où il vivait, 

car ce seraient des motifs d’attraction, de stimulation, de foi et de 

confiance pour ses auditeurs. 

L’on ne peut pas désirer l’extase du saint, ni même exiger du 

poète la composition du sublime poème, si nous les mettons dans 

l’environnement répulsif d’un abattoir. Si l’environnement influence 

dans l’éducation de l’homme, il est évident qu’il influence aussi dans 

son état d’esprit et dans ses émotions. Les musiques contrites sont 

les œuvres de compositeurs nés et vivant dans des pays mélanco-

liques, d’atmosphère triste, humide, qui refroidit l’âme et cultive 

les motifs pessimistes. Cependant, la musique joyeuse, bruyante et 

contagieuse, est originaire des pays tropicaux, où les créatures se 

remplissent de lumière de soleil, d’air et de couleurs festives.

C’est la raison pour laquelle les Mentors de la Planète Terre 

résolurent de situer le Maître Jésus sur une scène poétique char-

mante et conviviale, pleine de lumière, de poésie et de couleurs, 

pour exalter son âme de suggestion enchanteresse et lui raviver des 

souvenirs similaires aux plans de beauté et d’enchantement véri-

table du “Royaume de Dieu” qui lui reviendraient de prêcher aux 

hommes.

QUESTION: Pourriez-vous nous expliquer le cas de cette influence poétique 

de la scène terrienne sur Jésus et qui devait l’aider à l’association d’idées optimistes en 

faveur des prédications du “Royaume de Dieu”?

RAMATÍS — En face de cette nécessité esthétique et émo-

tive, les maîtres Sidéraux planifièrent l’incarnation de Jésus en 

Judée, dont la nation à cette époque, possédait la matière première 

humaine la plus adéquate pour effectuer le schéma sacrificiel qui 

lui avait été tracé depuis le berceau jusqu’à la croix. Parmi les 

régions les plus belles de la Judée, la Galilée offrait le décor rempli 

de couleurs, de lumière et de poésie le plus indiqué pour être le 

moule idéal du cadre messianique de la vie de Jésus. Encore, dans la 

propre Galilée d’alors, se détachait la cité de Nazareth, joyau délicat 

enclavé sur la cime des monts entre les lumières et les nuances fas-

cinantes des aubes et des couchers de soleil véritablement célestiels. 

Ses plaines, similaires à des tapis d’un vert soyeux partaient du pied 

des montagnes et se déversaient doucement sur les bords argentés 

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