Ramatís

RAMATÍS — Le déterminisme dans lequel Jésus se soumit, 

consista dans le fatalisme d’avoir accepté inconditionnellement tous 

les sacrifices inhérents à sa mission messianique auprès des hommes. 

L’holocauste de sa vie physique, motivé par les conflits moraux et 

les réactions des intérêts du monde, était un phénomène autant 

admissible ou un fait inévitable, tel quelqu’un prétendant sauver 

sa famille entourée par les flammes d’un incendie et qui accepte 

de façon résignée le fatalisme de mourir parmi les flammes. Jésus 

cependant, décida de plonger dans les flammes des passions ani-

malisées, déchaînées sur la face de la Terre pour sauver sa famille, 

représentée par la propre humanité.

Il est indubitable, que même après être incarné et en face de 

son libre arbitre, Jésus avait le droit de refuser d’accomplir la mission 

acceptée spontanément dans le royaume de l’Esprit. Mais les vertus 

de rectitude, d’abnégation et de sacrifice absolus de son amour à 

autrui, et en dehors de soi même, étaient des attributs moraux d’une 

telle supériorité dans sa conscience spirituelle, que jamais elles ne 

l’auraient induits à fuir de sa mission. Les Maîtres de l’orbe avaient 

la certitude que sa graduation sidérale et sa dynamique spirituelle 

étaient une garantie suffisante pour faire accomplir intégralement la 

volonté du Seigneur sur la surface de la Terre.

 Jésus, ses disciples, ses apôtres et ses fidèles amis agirent au 

moment exact et décisif de la nécessité psychologique des terri-

coles, en accord avec la vision des Maîtres Sidéraux et dans une 

consonance avec l’environnement moral, social, et religieux de 

l’époque. Tous les esprits liés au Maître nazaréen et participants 

de l’avènement du Christianisme étaient des pièces choisies avec 

une antécédence due, visant au plus profitable mouvement, dans 

le plan rédempteur de l’humanité. Mais bien qu’il s’agisse d’entités 

soumises au compromis de sacrifier leur propre vie, dans la chair, 

au bénéfice de la rédemption humaine planifiée par Jésus, leur 

graduation morale et spirituelle ne les libéraient pas de certaines 

déficiences propres à l’esprit humain, et en aucune façon ils ne pou-

vaient s’égaler à la magnificence sidérale de l’Esprit de Jésus.

QUESTION: Mais il est bien évident que si la divulgation du Christianisme 

sur Terre reste astreinte à un délai déterminé, ceci confirme l’existence d’un plan irré-

vocable de la Haute Spiritualité. N’est ce pas ainsi?

292