Jésus, le Sublime Pèlegrin
controverses religieuses ont provoqué ces épisodes consécutivement
attribués à tous les missionnaires? Que vaut cet entêtement à vou-
loir faire jeûner le Maître dans le désert et repousser Satan, lorsque
toute sa force était présente, minute après minute, dans son amour
aux disgraciés, dans son pardon aux bourreaux, et dans son renon-
cement à la vie, pour vaincre la mort?
Encore aujourd’hui l’on perturbe les religions catholiques,
protestantes, adventistes et leurs disciples pour cause de la simple
cérémonie de Jésus s’étant laissé baptiser dans la rivière du Jourdain,
par Jean Baptiste, qui entre autres, survint aussi avec Bouddha, à
Savathi en Inde, consacré par un yogi appelé Sangaravo. Cepen-
dant, cesseraient tous les conflits, l’on profiterait de tous les efforts
religieux et s’éteindrait toute critique irrespectueuse si l’on répon-
dait, en vérité, cette simple sentence de Jésus: “Tu aimeras Dieu, de
tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée…Tu aimeras
ton prochain comme toi-même.…”.
Peu importe que mille autres prophètes aient dit la même
chose, avec d’autres paroles ou dans d’autres langues. Personne ne
s’encourage à protester contre cette force puissante qui maintient
toute pensée christique, parce que le Maître a vécu intégralement
tous ses enseignements. C’est dans cela que consistent sa valeur et
sa gloire, qui dispensent les miracles, les allégories, les mythes, les
tabous et les interpolations faits dans les évangiles. Même au XXI
siècle, les missionnaires modernes, des institutions spiritualistes, des
fraternités et des mouvements religieux, continuent à répéter ce que
dirent déjà Jésus et ses précurseurs, car leur travail est de rénover
l’esprit de Vérité qui est en train de germer sous de tels enseigne-
ments .
Le contenu de l’enseignement de Jésus, qui constitue son
évangile, resplendit, se répand et forme la coupole radieuse de la
libération spirituelle, parce que dans sa présence centrale, le si atten-
du Messie, a réellement vécu la vie qu’il a définie comme le type
supérieur de l’Homme Lumière.
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