Jésus, le Sublime Pèlegrin
RAMATÍS — Le Jésus décrit dans les évangiles quelques fois se
contredit lorsque l’on analyse sa contexture angélique et SA condi-
tion psychologique humaine. Il y a aussi des contradictions parmi
les quatre narrations des apôtres. En dehors de cela, certaines scènes
et attitudes démentent, la conduite, tempérament, le bon sens et les
objectifs du Maître, alors que dans d’autres passages, il se montre
irascible, arbitraire et despotique, après avoir prêcher l’amour, la
bonté, la mansuétude, le pardon et la tolérance, comme dans le
cas de sa colère et de son irascibilité contre les vendeurs du temple
(Mathieu, 21; 12,13)
QUESTION: Mais Jésus en expulsant les marchands du temple, sa véhémente
indignation n’est-elle pas une preuve de sa cohérence quant au respect dû à la Maison
de Dieu?
RAMATÍS — Cette narration est d’origine douteuse, car, il
n’y a aucune preuve qu’elle ait été écrite par un des quelconques
évangélistes. Même parce que cela ne s’ajuste pas avec les coutumes
hébraïques de l’époque. En dehors de cela, la violence et l’agressivi-
té de l’acte démentent la portée pacifique et tolérante de Jésus, car il
est représenté empoignant une sorte de fouet frappant les hommes,
donnant des coups de pieds dans les tables, effrayant les bœufs et
les chèvres, promouvant enfin, un grand désordre dans l’enceinte
d’un temple. Les vendeurs sont chassés jusque dans la rue, recevant
des insultes et souffrant des préjudices de la part de celui qui vient
enseigner à pardonner inconditionnellement.
Le berger de Dieu était docile, pacifique et respectueux pour
tous et dans ses actes et dans ses attitudes. Ainsi comme on le
démontre devant la femme adultère, devant la négation de Pierre
et dans la trahison de Judas. Sa mission n’était pas de turbulence, ni
d’altérer les coutumes traditionnelles d’une cité. Jésus est descendu
sur Terre pour vivre, à la lumière du Jour, LES leçons d’amour et
de piété, dans toute son extension. Ame cosmique, compréhensive
et sage, il n’avait aucune once de colère. Energique devant les injus-
tices des faibles, jamais il ne se serait transformé en un agresseur
vulgaire attaquant une poignée d’hommes ignorants et ayant besoin
de gagner leur vie. De tels vendeurs n’auraient pas exercé leur com-
merce si cela avait été interdit par le sacerdoce hébreu, qui était la
forme dominante pour diriger le peuple.
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