Jésus, le Sublime Pèlegrin
dans une donation inconditionnelle. S’il ne les a pas tous soigner,
c’est parce que les obstacles contre son action bienfaitrice résidaient
dans les propres malheureux qui le cherchaient, encore immatures
en esprit. En vérité sa mission principale n’était pas de soigner les
corps, mais par-dessus tout de sauver l’âme. Les cures matérielles
qu’il réalisa servirent à peine pour certifier la force de l’Esprit éter-
nel, mais sans altérer la loi du Karma, laquelle, déterminait que
“chacun recueille ce qu’il avait semé”. Jésus soigna les créatures qui
aussi se libérèrent de leurs blessures morales, grâce à l’état de foi
créatrice et à la pureté d’intentions, tout comme ceux qui allèrent
spirituellement à sa rencontre, sans aucune incrédulité, mais avec
des intentions pour une vie digne et amoureuse.
QUESTION: Que pourriez-vous nous dire à propos des supposées reliques
du Maître Jésus, auxquelles le Clergé Catholique attribue la vertu de produire des
miracles? Existent-elles?
RAMATÍS — Dans tous les credo et religions disséminés par le
monde, comme le Catholicisme, le Taoïsme, le Bouddhisme, l’Islam
et même le Judaïsme, sont glorifiées les reliques de leurs leaders, fon-
dateurs et missionnaires, les plus importants. Naturellement, à part
ceux qui croient sincèrement dans le pouvoir mystérieux ou dans
la véracité de telles reliques, il y a les charlatans, les spéculateurs,
et ceux qui profitent de l’opportunité pour la réalisation d’affaires
astucieuses.
Il en est de même, avec les prétendues reliques de Jésus, que
le Clergé Catholique expose à ses fidèles. Mais, en réalité de telles
reliques sont fausses et le bon sens nous montre le ridicule et l’im-
possibilité de leur existence. Des tapis de très bon tissu, compact et
de très bonne qualité, ne résistent pas à un siècle et se transforment
en fragments dans les musées. Cependant, le “Saint Suaire” a résisté
presque deux mille ans, bien qu’il ait été fait de tissu fragile. Un litre
de sang s’évapore et se coagule en quelques heures, mais les gouttes
de sang prises de Jésus, à l’heure de la crucifixion, défient les siècles,
se maintenant vivantes dans des amphores d’argent. Des bois durs
et de très longue durée, comme le chêne et l’Ocotea porosa se désin-
tègrent sous l’impact des siècles. Cependant, la croix de Jésus, faite
de deux tronçons d’arbre commun, légère et de peu de durée a résis-
té pendant deux mille ans et ses fragments et poussières sont encore
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