Jésus, le Sublime Pèlegrin 

jours la légende que “Jésus marchait sur les eaux”.

QUESTION: Considérant que Jésus, il y a deux mille ans, fit des cures de 

résultats absolument positifs, pour quels motifs certains médiums fracassent-ils ou ne 

réussissent-ils pas à obtenir des effets curatifs similaires, bien qu’adoptant les mêmes 

procédés utilisés par le Maître Chrétien?

RAMATÍS — Tous les malades ne sont pas réellement élus 

pour être soignés. Le malade doit aller à la “rencontre” du soigneur 

et se rendre électif pour la cure, qu’il soit soumis à la thérapie des 

incarnés ou des désincarnés, car cela dépend de la plus ou moins 

grande éclosion d’énergie des deux personnes, le malade et le 

soigneur. Lorsque la source qui émet les fluides est suffisamment 

énergétique, comme dans le cas de Jésus, le malade se soigne rapide-

ment, sans convalescence. Cependant, s’il est d’un faible potentiel, 

alors il est nécessaire que le propre malade coopère avec l’énergie 

de sa foi, centuplant la force d’âme indispensable de fluides cura-

teurs. Un tel phénomène s’opère plus facilement sur le plan spirituel 

et non pas charnel, dans une espèce d’automatisme inconnu à la 

conscience physique dans l’attitude positive de la foi qui “transporte 

les montagnes” qui est la véritable “clé” pour ouvrir les portes des 

énergies latentes de l’âme humaine. Mais la cure rapide et hors du 

commun ne constitue pas un miracle ni un mystère, cependant, c’est 

le fruit d’une série de circonstances de caractère moral et spirituel, 

dont le succès dépend aussi de l’amour sincère et désintéressé.

Entre autres, l’homme moderne est vicié et intoxiqué par les 

remèdes violents, qui suffoquent ses énergies magnétiques suivant 

le bombardement chimique moderne, des très nombreux produits 

artificiels des laboratoires pharmaceutiques. Le malade actuel res-

semble à un étrange ustensile humain, de seringues hypodermiques 

qui sont déversées continuellement dans la délicate contexture du 

système organique, le contenu de sels minéraux hétérogènes et de 

substances agressives, lui causant les plus graves conséquences et 

affectant sa santé. Quelques fois il survient des cas où le patient, au 

lieu de mourir en raison d’une maladie, que sa mort soit abrégée ou 

provoquée par la propre “cure”.

La non croyance du monde spirituel, génère la peur de la mort 

et ceci induit chez l’homme la fuite angoissante devant le premier 

signal de maladie. Alors il se transforme en un foyer permanent de 

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