Jésus, le Sublime Pèlegrin
par la concentration et par les dispersions de fluides, agissant en
guise d’un technicien habile, déplaçant avec sécurité et précisions
les forces vives créatrices. N’importe quel collégien sait que l’élec-
tricité exige quelques déterminés recours et de bon sens, pour être
appliquée avec succès et sécurité en faveur du genre humain. Elle
ne circule pas uniquement par les pylônes électriques jusqu’aux
isolants de céramique, pour aussi vigoureuse que soit la capacité
de l’Usine ou par la commande du plus habile électrotechnicien.
Les lois qui régulent le flux d’énergie électrique exigent un chemin
libre et un sage contrôle de leur manipulation pour qu’il y ait des
résultats bénéfiques comme la chaleur, la lumière, le froid, et la force
génératrice. Jésus, donc, contrôlant par des forces les plus subtiles,
disciplinées par les lois de la plus haute source créatrice de l’Esprit,
un Sage et non pas un faiseur de miracles, opérait de façon intel-
ligente dans ses cures, se soumettant aux règles et aux techniques
thérapeutiques du magnétisme supérieur.
Sans aucun doute, l’ingrédient principal qui dynamisait ces
forces avec succès et efficacité était la nature angélique de sa propre
âme, se donnant dans la réceptivité confiante et méritante de ses
patients. Sain d’organisme, sans aucune déformation “psychophy-
sique”, avec un double éthérique porteur du plus pur ectoplasme,
en combinaison avec le même élément extrait de la contexture
du propre orbe, Jésus était une antenne vivante diamantifère,
d’où fluaient les énergies vitales qui, opérant des modifications
surprenantes chez les malades étaient dites comme miraculeuses.
Sa parole créatrice était pénétrante et hypnotique. Il insufflait la
vitalité, le courage, la joie, l’espérance à ceux qui l’écoutaient. Son
parler s’imprégnait d’une telle force, que les paralytiques se bou-
geaient, que les aveugles entrevoyaient la lumière, que les lépreux
se nettoyaient des plaies corrosives. Il était un fabuleux potentiel
d’énergies créatrices qui leur donnaient la santé et rétablissaient le
dynamisme organique.
Entre autres, la connaissance moderne de la propre science
académique démontre que l’être humain peut réveiller et accumu-
ler des forces vitales en lui-même, lorsqu’il s’en remet et se soumet
inconditionnellement à une volonté inouïe, qui le convainc de le
guérir de tous ses maux. Ce qui arrive très communément avec
certains malades qui recherchent la source miraculeuse de Lourdes,
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