Ramatís

QUESTION: Que pourriez-vous nous dire à propos du miracle de la multi-

plication des cinq pains et des deux poissons, avec lesquels furent alimentés cinq mille 

personnes?

RAMATÍS — La tradition miraculeuse dit aussi que Moïse 

multiplia les aliments dans le désert, faisant tomber la manne du 

ciel pour alimenter les juifs fugitifs des égyptiens et que Bouddha fit 

de même pour ses disciples. Cependant Jésus comme le sauveur des 

hommes, n’aurait pas pu ne pas réaliser un tel miracle. Mais la véri-

té est que le Maître n’a pas prétendu avoir multiplié les biens maté-

riels des hommes, car dans “la réalité”, “le pain de l’esprit” était ce 

qu’il cherchait le plus à faire croître dans l’intime des créatures.

QUESTION: Et quant aux cures des paralytiques, des sourds, des muets quel 

éclaircissement pouvez-vous nous donner?

RAMATÍS — Bien qu’il s’agisse d’une entité angélique, res-

ponsable de la vie spirituelle de l’orbe terrien, Jésus dut s’adapter de 

façon sensée au métabolisme complexe de la vie humaine, et de ses 

relations avec l’environnement.

Sous la pédagogie des Esséniens, amis de la famille, Jésus déve-

loppa les forces occultes sous la rigoureuse discipline et le rigoureux 

apprentissage thérapeutique, au point de soigner par la simple 

présence ceux qui dynamisaient un intense état de foi dans leur 

âme. Mais il ne violenta pas, ni ne contraria pas les lois du monde 

physique ou du monde spirituel. Il suivit de déterminées méthodes 

et règles dans la distribution, la concentration, la donation de ses 

fluides curateurs. Le Maître, donc un Sage et un Juste se soumit 

fidèlement au mécanisme naturel de la vie humaine créée par Dieu 

et exerça son ministère sans déroger des principes de contrôle et 

d’organisation des mondes planétaires. Il n’y a pas de doute que la 

capacité spirituelle de Jésus pouvait le dispenser de quelque tech-

nique ou gestes appropriés pour effectuer ses cures. Mais la vérité 

est que lui-même mobilisait, dirigeait et appliquait les fluides thé-

rapeutiques conformément aux lois qui les régissaient. Cependant, 

lorsque ce sont des esprits désincarnés, joints à un médium curateur, 

qui effectuent le secours fluidique, ils n’ont pas besoin de faire de 

gestes, parce que là, ils fonctionnent à peine comme le catalyseur 

de foi des malades, alors que leurs protecteurs suivent les règles des 

lois thérapeutiques. Ainsi Jésus soignait par l’imposition des mains, 

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