Jésus, le Sublime Pèlegrin 

étaient simples dans leur habillement, car le climat si doux et ami, 

leur faisait désirer si peu pour qu’ils soient heureux. Pour cela ils 

avaient confiance en tout ce que Jésus disait, parce qu’il leur parlait 

de choses, certaines, objectives et passibles de se concrétiser dans la 

propre vie dans laquelle ils participaient.

Le naturel désengagement qui les dominait par les circons-

tances favorables du propre environnement si généreux, ne les déna-

turait pas en créatures négligentes, récalcitrantes ou méfiantes. Pour 

cela, ils vibraient intensément avec les cadres beaux et poétiques 

de la narration du Maître Jésus. C’était une délicieuse invitation 

à suivre, en direction du royaume de Dieu excessivement aimant, 

un Seigneur qui gratifiait de joies et de faveurs ses sujets et ne 

leur exigeait rien tels qu’offrandes, compromis et taxes religieuses 

affligeantes, comme il était propre à Jéhovah, chaque fois plus insa-

tisfait. L’entrée dans ce royaume si heureux était très facile, car les 

exigences étaient si modestes, principalement pour les pauvres, les 

malades, les tristes et les abandonnés. Il conseillait l’abandon des 

richesses, de l’orgueil, la vanité, la méchanceté, la colère et l’envie. 

Devant l’effort herculéen d’acquérir les biens du monde, l’homme 

rencontrait moins de difficultés pour l’abandonner. Il pouvait se 

contrôler plus facilement des attaques de l’orgueil ou de la colère, 

que de mobiliser des forces pour l’auto-exaltation au sein de l’hu-

manité. Enfin le prophète de Nazareth exigeait très très peu et ils 

vivaient quasiment en conformité avec ce qu’il leur était demandé.

Il leur adoucissait la vie, en leur enseignant à être heureux au 

sein de la Pauvreté et de la souffrance. Il leur offrait de justes com-

pensations pour toutes les vicissitudes et bouleversements de la vie 

humaine. “Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa 

justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus”.

[6]

QUESTION: Ce qui nous surprend c’est le silence chez les historiens profanes 

à propos de Jésus, lorsque son mouvement enveloppait la classe la plus nombreuse de 

Judée, indubitablement les pauvres?

RAMATÍS — La Bonne Nouvelle prêchée par Jésus attirait les 

multitudes, malgré les pessimistes et les sarcastiques qui le jugeaient 

comme un fou et un prêcheur fantaisiste à parcourir inutilement 

les chemins de Palestine dans l’engagement d’un dessein autant de 

[6]Ce thème proposé par Jésus est minutieusement expliqué par les évangélistes suivants: Ma-

thieu, 6; 19,24-34; Lucas, 12:22,31-34

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