Ramatís
boles, qui fascinaient tant l’auditoire. Tout ce qu’il mentionnait aux
auditeurs enchantés, qui buvaient ses enseignements dans un véri-
table “suspens”, était imprégné d’images communes et connues de
la propre vie. Dans ses narrations il rendait fertile la mer, les mon-
tagnes, les oiseaux, les rivières, les fleurs, les nuages, la campagne et
les arbres, gravant tout sous une forme d’images claires et objectives
qui ne dissipaient pas les auditeurs les plus incultes. Aucun prophète
n’a jamais réussi à autant émouvoir et passionner son public et ses
adeptes; personne avant lui n’avait réussi à apporter autant d’espé-
rances aux hommes devenus tristes, aux pauvres désespérés et aux
malades abandonnés. Jusqu’à nos jours, le monde a eu de nombreux
sages, professeurs, instructeurs, leaders religieux, qui ont laissé des
traces lumineuses sur le chemin empoussiéré du monde physique,
mais uniquement Jésus, se fit autant compréhensible dans les coeurs
des créatures. Sa “Bonne Nouvelle” était un rafraîchissement, parce
qu’elle décrivait avec une telle certitude et sincérité le royaume
merveilleux du Seigneur, l’espérance des malheureux, des tristes, des
pauvres et des malades, et jusqu’aux infortunés qui se morfondaient
de cela, craintifs de rester en dehors des murs de la cité enchantée.
Ainsi comme le statut régule la conduite morale et discipline les
mouvements des associés d’une institution récréative, Jésus aussi
statuait sur la façon dont devraient se comporter les citoyens du
“Royaume de Dieu”, spécifiant les vertus à développer pour la
réussite de cette sublime réalisation. D’où la force et le pouvoir réno-
vateur du “Sermon de la Montagne”, lorsqu’il bénit les pauvres,
les malheureux, les miséricordieux, les pacifiques, les victimes, les
persécutés, les proclamant comme les véritables citoyens de ce règne
heureux qu’il était venu prêcher.
Sa voix pénétrait comme des gouttes rafraîchissantes dans le
cœur des souffrants et de ses auditeurs, les animait, réchauffant leur
enthousiasme et leur bonheur, devant la simple suggestion reçue.
C’était une grâce, un don promis par ce prophète qui ne mentait
pas, ne trompait pas, et faisait vœux de renoncement à toutes les
choses valeureuses du monde terrien, parce qu’il disait que: “le Père
lui avait déjà donné tout ce qu’il avait désiré posséder!” Les galiléens
étaient pauvres, mais vivaient satisfaits soit par la beauté de l’envi-
ronnement qui les entourait, ainsi comme par la félicité de la pêche
qui les maintenait sans problèmes complexes d’alimentation. Ils
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