Jésus, le Sublime Pèlegrin
existé et unit les apôtres avec leurs familles, chaque fois plus
expansives par l’adhésion d’autres membres et parents à la mission
de Jésus, lequel était le premier à ne pas permette de sacrifices
étrangers pour qu’il puisse transmettre la parole du Seigneur, car
dans sa nature profondément honnête, mystique et généreuse, il se
sentait l’unique responsable par les empêchements et les sacrifices
qui pouvaient advenir au sermon du christianisme. Il administrait
si sagement son dessein messianique, que l’histoire religieuse nous
parle d’ordre, de disciplines et d’obéissance qui régnaient parmi lui
et ses disciples, proposant des solutions et suggérant des providences
qui ne dépassaient pas le bon sens.
QUESTION: Considérant la Palestine comme une terre prodigue de pro-
phètes, qui prêchaient de nouveaux credo, apportant des révélations hors du commun et
jusqu’à provoquer des révolutions séditieuses, pourquoi alors Jésus était-il si éminent,
alors qu’il prêchait une doctrine suffisamment prématurée pour l’époque?
RAMATÍS — La principale attirance pour la prêche de Jésus
était son explication sur un Dieu magnanime, juste, affectif et quasi
humain, qui aimait ses enfants comme le ferait le père le plus aimant
de la terre. Le style de Jésus était simple, affectif et convainquant,
extrêmement communicatif avec ceux qui l’écoutaient. Il ne tentait
pas de convaincre son public à travers des paroles complexes ou
par des recours officiels d’éloquence humaine. Il leur expliquait les
prémisses enchanteresses d’un monde célestiel et les possibilités de
tous d’être heureux. Ses paroles étaient suaves, douces et sentaient
le propre parfum des champs et l’arôme des petites fleurs sylvestres;
ses formes et ses couleurs restaient vivement gravées et nettes dans
l’esprit de ses auditeurs. Dans ses prédications il était presque un
narrateur d’histoires, d’un coloris brillant et insinuant, un pèlerin
qui se mettait à conter des choses les plus délicates et attractives des
paysages lointains. Les minutes et les heures défilaient rapidement
pour ces personnes répandues sur les cotés fleuris, côte à côte sur
les pierres et les touffes de citronnelles, restant immobiles, sans un
geste, attentives à la musicalité de la voix affable et réconfortante du
rabbi galiléen.
Jésus ne fatiguait pas le peuple par des longues péroraisons
et des mots obscurs, lourds ou sibyllins. Il exposait des sentences
courtes, des histoires brèves et principalement les fameuses para-
253