Jésus, le Sublime Pèlegrin 

Orphée, Hermès, Zoroastre Krishna, Bouddha, Fo-Hi, Lao Tsé, 

Confucius, Moïse, Platon, Socrate ou Mahomet, il le confirma en 

protestant cependant véhément contre les apparats cérémoniaux et 

l’exhaustif symbolisme qui dénaturaient la beauté pure de l’ensei-

gnement donné par la Haute Spiritualité . Son regard se répandit au 

travers le monde et plongeant dans le passé, vérifiant avec tristesse, 

que la plantation généreuse de l’enseignement divin était toujours 

asphyxiée par les hommes avec le luxe pharaonique des sanctuaires 

et des sacerdoces qui vivaient de l’idolâtrie de tous les temps. Son 

Evangile est explicitement démystifiée dans sa façon d’aimer et de 

vivre. Ce continuel silence et ce stoïcisme devant l’inutilité de réa-

gir contre la stupidité humaine, nous parle avec beaucoup plus de 

force que la multiplicité des paroles sentencieuses que l’on veut lui 

attribuer, les copiant de la bouche d’autres initiés moins importants. 

La force éternelle de Jésus, nous l’avons déjà dit, se situe fondamen-

talement dans son inconditionnelle protection de la pauvreté, de 

la disgrâce, du malheur humain. Il nous suffit pour cela de raviver 

nouvellement la beauté christique, car le monde d’aujourd’hui a 

déjà compris qu’uniquement l’amour de Jésus le sauvera!

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