Jésus, le Sublime Pèlegrin 

Moïse épousa la fille d’un religieux madianite et vécut jusqu’à 

l’âge avancé de 120 ans jouissant des biens de la vie humaine. 

Zoroastre atteignit les honneurs de la Terre et se maria trois fois. 

Confucius se maria à 19 ans, devint ministre de la Chine et désin-

carna à 73 ans après des alternatives de gloire et d’honneurs poli-

tiques. Finalement le propre Bouddha, éduqué parmi les plaisirs et 

les éclats de la cour de Kapilavastu, se maria avec la belle Yasho-

dhara. Il laissa le foyer à 29 ans et après de longues méditations 

il rencontra la Vérité spirituelle à 35 ans, sous un arbre. Quant à 

Jésus, il naquit dans un paupérisme foyer ouvrier, participant à l’ar-

du service domestique, sans la possibilité de culture que beaucoup 

de précurseurs avaient reçu dans les palaces fortunés, sentant cette 

même Vérité Spirituelle depuis l’enfance, la vivant intégralement 

depuis l’enfance jusqu’au sacrifice de la croix.

Cependant orienté des hautes sphères angéliques, ce n’est pas 

pour cela que l’instinct naturel du sexe humain cessa de provoquer 

le corps de Jésus, ainsi comme la plante sauvage insiste et tente de 

dominer, par sa force agressive, l’opération de changement supé-

rieur. Cependant il annihila le désir charnel et il vainquit la propre 

“Maya”, l’illusion de la vie humaine, que Bouddha ne fit qu’à 29 

ans, après la désillusion des plaisirs du monde et impressionné par 

les plaies et les blessures de son peuple. Jésus, cependant a été chaste 

durant toute sa vie, car il ne vécut qu’une seule émotion et n’eut 

qu’un seul désir; le bonheur de son prochain! Bouddha, bien qu’il 

fût un extraordinaire et génial instructeur spirituel, premièrement 

contenta les désirs du corps et les biens du monde. Son messianisme, 

en vérité, commença après la saturation de ses sens physiques. Jésus, 

cependant, subordonna toute son existence à l’idéal incessant de 

promouvoir la félicité des hommes. Sans aucun doute, il n’y a pas 

eu de regret pour Bouddha de s’être marié et d’avoir procréé, il se 

sentit uniquement réveillé par le feu sacré de la vie spirituelle après 

qu’il ait connu les douleurs et les illusions de la vie humaine. Cepen-

dant, personne n’a jamais été aussi héroïque, pur et honnête dans la 

donation de sa vie, comme le fit Jésus.

Les illuminés qui précédèrent Jésus ont presque toujours eu des 

aspects vigoureux et de types bien nourris, qui prêchèrent la sagesse 

avec un certain optimisme spirituel, sans beaucoup d’hostilité de 

l’environnement et des hommes; alors que le Maître de Galilée tra-

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