Ramatís
QUESTION: Nous avons le sentiment que Jésus, malgré toute sa capacité spi-
rituelle et graduation angélique, bénéficiait d’une assistance exceptionnelle d’en Haut.
Cette désignation de “fils de Dieu” devait se référer au fait qu’il exerçait une activité
hors du commun sur terre. N’est-ce pas cela?
RAMATÍS — Ce n’est pas la condition exceptionnelle du
“Fils de Dieu”, comme un être humain au-dessus de la contexture
humaine des terricoles, ni le fait d’une assistance privilégiée, ni le
maintient de Jésus dans son œuvre rédemptrice, mais sa foie ardente
et sa conviction inébranlable en faveur de l’humanité terrienne. Il
possédait déjà en lui-même, par force de sa hiérarchie spirituelle, le
destin ou la paix si désirée par l’homme terrien. Le succès absolu
de son travail salvateur ne dépendait pas des protections célestielles
privilégiées, mais de son amour intense et pur, de son affection
désintéressée et inconditionnelle pour l’homme! Ces vertus se
répandaient naturellement de son âme et enveloppaient tous ceux
qui l’entouraient, ainsi comme le clou de girofle et la jacinthe ne
peuvent éviter que le parfum inhérent de leur nature florale, aussi
se répande sur les autres fleurs du jardin!
Jésus n’avait aucun doute quant à la réalité du “Royaume de
Dieu” qui devait être fondé parmi les hommes, parce que cet idéal
était la manifestation spontanée de sa propre âme, déjà libérée de
la roue vicieuse des incarnations planétaires. Rien ne pouvait plus
l’attirer pour les plaisirs et les divertissements de la vie charnelle!
Tout enchantement et invitation astucieuse du monde extérieur ne
réussirent pas à le séduire pour le “royaume césarien” et le faire se
désister du “royaume de Dieu” qu’il prêchait à l’homme, aux fins de
le “sauver” de l’illusion et de la prison charnelle!
Le travail messianique de Jésus s’est déroulé sans aucune hési-
tation de sa part, maintenu par le vécu supérieur de son propre
esprit. Sa présence amicale et son apparence sereine impression-
naient tous les auditeurs, qu’ils fussent des apostolats, des disciples,
des sympathisants, des hommes du peuple, des ennemis!
Ainsi comme la chaleur revigore le corps transi de froid, sa pré-
sence semait l’encouragement et l’espérance, faisant que les créatures
en oubliaient les propres intérêts de l’existence humaine. La source
est bien évident que Paul de Tarse, dans cette lettre, laisse bien clair, que Jésus n’est pas Dieu. Et
si le Maître est né d’une femme et sujet à la Loi, il est évident qu’il naquit avec un corps charnel
et de manière commune et humaine, comme les autres hommes. La citation de Paul, n’admet
pas d’autre conclusion.
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