Ramatís

le simple tissu pour le mouchoir, les motifs ornementaux pour la 

tunique ou la veste, le petit tapis pour l’entrée, ou la tente vive pour 

la couverture des marchandises ou la protection contre le soleil. Il 

y avait aussi les pantoufles recouvertes de velours, avec des petites 

fleurs de satin, faites pour l’usage domestique; d’autres étaient de 

cordes, cerclées de crin ou de cuir, avec une semelle de bois très 

propre pour le service extérieur. Près des approches des villes crois-

sait le marché des fleurs de papier et de satin, de draps faits de fils 

de Sion. Il y avait des colliers apportés d’Egypte et d’Ethiopie, des 

bourses de velours et de soie; des tissus de pourpre, des casseroles 

et des poêles des fonderies de Tire, où les esclaves se consumaient 

dans la torture du travail impitoyable. Les huiles aromatiques, les 

herbes parfumées, la myrrhe, l’encens et les filtres amoureux d’Inde 

étaient promus par les camelots bruyants. Ainsi était la province de 

Nazareth, avec sa scène enchanteresse et bruyante, qui ensuite per-

mit d’accueillir le plus sublime des hôtes- Jésus, le Sublime pèlerin.

QUESTION: Quel était l’aspect de la propre cité de Nazareth, à l’époque de 

Jésus? Nous apprécierions d’avoir de plus amples informations sur le lieu où il vécut?

RAMATÍS — Ce sont uniquement les constructions romaines 

qui présentaient un style hors du commun et innovateur dans toute 

la Palestine. Les résidences des romains plus prospères s’ornemen-

taient par des arabesques et des miniatures de chapiteaux. Elles 

servaient pour les fenêtres de vitres colorées, de qualité de marbre 

blanc et noir, qui en général possédaient des colonnes hérissées, 

s’assemblant harmonieusement avec les mosaïques construites et 

de couleurs les plus variées. C’étaient des habitations très grandes 

et amples, qui s’ouvraient vers des jardins fleuris, ornés d’arbustes 

petits et décoratifs offrant des fruits identiques à vos fruits de la pas-

sion et aux jaboticabas.

Les maisons de Nazareth dans leur majorité, étaient de style 

primaire, faites de blocs similaires, comme celles aujourd’hui 

que l’on trouve dans les pays du Moyen Orient. Elles rappellent 

d’énormes blocs de plâtre blanc, destitués de quelque ornement. 

Dans de rares cas, des symboles de Salomon agrémentaient les 

portes et les fenêtres, où des vases de terre cuite enjolivaient les fer-

metures. Les couvertures vives protégeaient l’entrée du soleil et par 

la porte toujours entrouverte, l’on apercevait la paillasse du repos 

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