Ramatís
l’esprit utilise pour cela. Jésus cependant qu’il fût juif ou anglais
révéla toujours son intense et inconditionnel amour pour l’humani-
té, bien qu’il le manifestât par les caractéristiques propres à la race
qui lui fournit le corps charnel. Il a été un homme dont la doctrine
morale et religieuse ne s’est pas uniquement destinée au peuple
juif, mais aussi à toute l’humanité, bien qu’il n’ait pas été reconnu
conformément à ce que prédisaient les vieux prophètes de l’Ancien
Testament. (…)
A son époque, les civilisations comme la Grèce, la Perse et
l’Egypte avaient déjà donné au monde d’innombrables religieux,
philosophes, scientifiques, sages, écrivains et poètes. Mais ils se
prirent à l’avidité de la spéculation métaphysique, sans présenter de
solutions prosaïques, qui pour le moins, aidassent l’homme commun
à améliorer son existence et à entraîner pratiquement sa conscience
morale. Platon discourut sur une humanité uniquement intégrée
par des artistes, des philosophes, des poètes et des scientifiques;
Socrate prêcha la conduite morale avancée, mais dépendante de
certains groupes électifs pour la cultiver; Epicure enseigna la substi-
tution des douleurs corporelles pour les plaisirs de l’esprit et Zénon
expliqua le stoïcisme dans les caractéristiques des souffrances, dont
les doctrines, bien que louables exigeaient une grande force de
volonté, de pertinence et de bonne dose d’optimisme pour sublimer
la souffrance humaine et spéculer sur la métaphysique.
Jésus n’apporta de message complexe, ni ne demanda une
investigation technique et théorique pour enrichir l’intellect, mais
il prêcha une auto réalisation simple à la lumière du jour, à travers
un travail lent, mais efficace de l’esprit à se libérer de la matière. La
simplicité, la foi, la dévotion, l’humilité, la résignation, la pureté,
la douceur, le pardon, le renoncement et le service à son prochain
étaient des choses possibles et réalisables sur la face de la Terre. Et
personne ne pourrait railler ou décrier cela, parce que le Maître
qui enseignait était l’exemple vivant de ses propres recommanda-
tions. Jésus ne disait-il pas communément à ses apôtres: “Si vous
ne croyez pas, quand je vous parle des choses de la Terre, comment
croiriez-vous si je vous parle des choses des cieux?”
Il était objectif et ses paraboles versaient sur les choses tan-
gibles et les sujets de bon sens, tout comme; “du sénevé de mou-
tarde, des talents enterrés, de levure qui pousse, de l’ivraie du bon
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