Ramatís
niveau de plus grand rendement messianique.
La vie simple et enchanteresse, que nous avons déjà décrite,
avec son doux climat, n’exigeait pas de soin sévère pour protéger la
santé, elle donnait un confort et une tranquillité à son peuple, sans
exiger les excès compliqués du luxe onéreux. Cela servit à Jésus de
continuelle inspiration, réduisant son exil sacrificiel dans la chair, en
raison de la beauté, de la douceur et de la fascination de son pay-
sage. Le peuple galiléen, heureux et satisfait, habitué à une alimen-
tation saine et facile qui ne noyait pas son système neurovégétatif,
était un public assidu et idéal pour entendre les prédications de Jésus
et s’émouvait devant les bonnes paroles du paradis et les délicieuses
paraboles sur les devoirs de l’esprit immortel.
Jérusalem, cependant, était un environnement opposé à l’émo-
tivité de Jésus, car la cité était un foyer constant de conflits, de
séditions religieuses et de fanatismes superstitieux, à travers un
peuple avare, cupide, intriguant, sans scrupule et encore exploité
par un sacerdoce, dont la culture religieuse était à peine canonique
ou théologique. L’étude de la Loi Mosaïque, ou de la Torah n’allait
pas au-delà des fatigantes discutions de celles qui aujourd’hui sur-
viennent chez les sectes protestantes, certaines fois, pour le change-
ment d’une virgule ou d’une erreur typographique de la Bible.
Jérusalem était pierreuse et antipathique, son paysage mono-
tone et mélancolique, ses monticules produits par les démolitions,
toujours remplis d’ordures, servaient d’endroits aux vagabonds ou
malheureux lépreux. Il n’y avait pas d’eau en abondance, les écou-
lements étaient sales et les pâturages secs. Les animaux des carava-
niers retardataires se reposaient en dehors des murs de la cité. Les
jours chauds, la désagréable odeur des herbes pourries, de la sueur
et de la mauvaise odeur des animaux, se répandaient aux alentours
de la ville. En été, les plaques de pierres battues par le soleil ardent,
brûlaient les pieds et les chaussures des passants, lesquels transpi-
raient dans leurs vêtements pittoresques.
Jérusalem croissait comme les cités asiatiques en activités; là se
mélangeaient la saleté des rues, les excréments des animaux et les
exhalations du très mauvais égout mal distribué. Les marchés établis
par la préfecture occasionnaient des provocations et provoquaient
des rixes avec les marchants ambulants, disputant les marchandises
pour l’achat de poisson, de céramique, de tissus, de fruits et légumes
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