Ramatís

civils, des lois et des codes pénaux, des doctrines et des sectes reli-

gieuses du monde, qui tentent de discipliner la conduite humaine, 

alors que la répression morale n’éduque pas le cœur de l’homme. 

Ni le culte religieux, ni la discipline philosophique, ni les concepts 

avancés de l’éthique, pourront extirper du cœur des hommes les 

passions et les vices, s’ils agissent de l’extérieur vers l’intérieur. La 

réussite ne pourra s’effecteur que du centre vers la périphérie, du 

monde occulte vers le visible, de l’esprit vers l’âme, et dans la forme 

d’un sentiment si amoureux qu’il réussisse à purifier les péchés de 

la propre âme.

Alors Jésus comprit pour que l’homme devienne altruiste, qu’il 

devrait être exploré dans son propre égoïsme. Visant à son plus 

grand bien, il pourrait alors viser au plus grand bien du prochain. 

Jamais il ne pourrait donner ce qu’il n’aura pu réaliser et satisfait 

en lui-même. L’homme premièrement devra être égoïste, c’est-à-

dire “accumuler “ jusqu’à sa pleine satisfaction, pour ensuite sentir 

le plaisir de donner et de répartir. Pour cela, il sera nécessaire de 

transplanter aux hommes de l’Amour afin qu’ils puissent s’aimer les 

uns les autres. Partant du propre égoïsme de la créature préférant 

le maximum pour elle-même, Jésus lança alors sa maxime ou le 

principe surprenant d’amour absolu de l’être: “– Aime ton prochain 

comme à toi-même”. L’égoïsme si gelé et séparatiste, principal 

maintient ou écho de la personnalité humaine, alors servirait pour 

cimenter le fondement du propre Amour, en relation au prochain.

Jésus ne visait pas à annihiler la “force” de l’égoïsme, mais 

à peine lui inculquer un sens gratifiant au bénéfice du prochain. 

L’amour en lui-même serait, donc, l’action dynamique de l’amour à 

d’autres. Utilisant son admirable don de perception spirituelle, Jésus 

cherchait à identifier en lui-même, quelles seraient les réactions 

normales de l’esprit devant l’injustice, l’ingratitude, la perversité 

ou l’égoïsme humains. Il n’accusait pas les blessures ou les ressenti-

ments, ni ne souffrait intimement l’agression ou l’insulte des autres, 

mais cherchait à connaître les tortures auxquelles se soumettaient 

les créatures terriennes, mortifiées par leurs propres péchés et vices. 

Cependant, il reconnut que les hommes étaient pervers, orgueilleux 

ou avares, parce qu’aussi, ils étaient ignorants et immatures d’esprit. 

Indubitablement, au lieu d’être condamnés ou même censurés, ils 

avaient besoin d’être éclairés ou enseignés quant au véritable motif 

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