Ramatís

ils admettaient des doutes ou de nouvelles interprétations sur les 

enseignements de Moïse, considérés immuables. D’un autre coté, ils 

souffraient les moqueries et les critiques des saducéens, parce qu’en 

dehors de leur privation à l’aristocratie judaïque, s’affaiblissait de 

plus en plus leur confiance dans les sacerdoces et s’attachaient de 

plus en plus à proprement dit à leurs rabbins empoussiérés. Les gali-

léens en réalité, considéraient leur religion comme pure émotivité 

de l’esprit et non pas comme un code moral ferreux.

Voici quelques uns des traits rapides du peuple galiléen, qui 

dans leur particularité affective, leur croyance religieuse de l’amour 

de Jéhovah, leur tempérament aimant et hospitalier, les firent le 

modèle vivant de l’œuvre messianique de Jésus. Ainsi comme le 

ferment lève la masse de farine et favorise son croissement, le peuple 

galiléen a aussi été le ferment humain qui donna la force initiatrice 

et divulgua l’Evangile du Maître Jésus, lequel n’avait jamais ren-

contré autant d’affectivité, de compensation et d’amour pour le 

succès de ses enseignements. Il n’aurait eu aucun succès s’il avait 

prêché, dès le commencement, parmi les saducéens orgueilleux et 

les pharisiens intrigants, qui s’attachaient à la lettre à la Loi comme 

le parasite du type acarien, à la peau de l’animal. Le peuple galiléen, 

joyeux, actif, courageux, un peu querelleur, bruyant, sincère dans sa 

foi et pur dans son amitié, a réellement été le véritable essai pour 

l’avènement du Christianisme.

QUESTION: Reconnaissant que le paysage de Galilée et que l’hospitalité des 

galiléens ont été d’influence bénéfique, catalysant les activités de Jésus, nous aimerions 

savoir comment, il établit les bases doctrinaires du Christianisme parmi les races 

aussi différentes?

RAMATÍS — Ce qui peut vous paraître déficient ou difficile, 

au commencement de l’œuvre de Jésus, a été un excellent essai en 

face de sa finesse spirituelle et connaissance profonde des sentiments 

humains. Les divergences propres des individus originaires d’autres 

races antagoniques, ainsi comme les discordes communes entre les 

galiléens, servirent à Jésus comme un véritable essai pour le règne 

spirituel dans la confection de l’Evangile destiné à l’humanité. L’en-

vironnement dans lequel il vivait lui permit une véritable osculation 

sur la nature des hommes, sans nécessité de parcourir le monde et 

devenir alors Maître des différents caractères de l’humanité.

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