Ramatís
sances des plus exotiques, difficiles et impossibles à l’être humain,
causait la stupéfaction des propres rabbins et intellectuels de
l’époque. Jésus était connu comme “un homme de lettres et de
sciences”, qui savait tout, sans avoir été vu à étudier. Son esprit
comme puissant catalyseur, en une fraction de seconde solution-
nait les équations les plus complètes et concluait sensément sur les
prémisses les plus difficiles de la psychologie et de la philosophie
humaines. D’une poignée d’idées, c’était comme un jardinier génial,
qui d’un bosquet de fleurs réussissait à décrire l’aspect merveilleux
et le parfum enchanteur de tout le jardin polychrome.
Jamais Jésus n’eut besoin de suivre les mêmes méthodes didac-
tiques des hommes terriens, car son âme, comme divine éponge
sidérale, entrevoyait la synthèse de la vie terrienne dans toute sa
force et manifestation éducative. Sachant et pouvant accumuler en
lui-même le “quantum” de vie “psychophysique” qui l’entourait
dans les deux plans, l’occulte et le matériel, de suite se développa
en lui la force et la capacité pour être le guide incomparable des
hommes encore aveuglés par la soif de l’or, la violence et l’ardeur
des passions. Pour cela, il affirma aussitôt avec assurance et le fit
avec succès: “Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie et personne ne va
vers le Père sans passer par moi”.
Jésus en vérité, ange et sage, formait le binôme sidéral le plus
avancé dans le monde matériel. Il n’existe pas, et il n’a jamais
existé de philosophe, de leader religieux ou d’Instructeur Spirituel
sur Terre qui ait vécu en lui-même une réalisation aussi intégrale
comme il l’a vécue. Personne ne pourra l’égaler en foi, courage,
renoncement et amour, car en dehors de son désengagement aux
biens du monde, il domina complètement les passions humaines.
Le Christ Jésus, d’hier, d’aujourd’hui et de demain, sera tou-
jours le Maître invincible, donc, l’homme sage et parfait, mais non
pas le malade classifié par la pathologie médicale ou l’esprit sous la
rigueur de la rectification karmique.
QUESTION: Certains studieux de la vie de Jésus arrivent à affirmer qu’il
était analphabète, motif pour lequel il n’a laissé aucun écrit, ne sachant pas aussi s’il
aurait écrit quelque chose. Y a-t-il quelque fondement dans cette affirmation?
RAMATÍS — Jusqu’à Pierre qui était un rude pêcheur, savait
lire et écrire, comment Jésus ne le saurait-il pas? Le Maître était
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